musée du diocèse de lyon

entrée

commanderie de Laumusse

XIIè s.

commanderie de l’Epaisse

XIIIè s.

 

 

 

 

 

Commanderie de Laumusse (XIIème s.)

 

 

Vers 1130-1140 l’Ordre du Temple fonde la commanderie de Laumusse sur la paroisse de Saint-André de Bagé. L’archiprêtré de Bagé fait partie du diocèse de Lyon entre 1032 et 1515, sauf durant quelques années.

 

Celle-ci reçoit plusieurs donations et possède des terres sur plus d’une vingtaine de paroisses.

 

Dépendent de Laumusse les Maisons de La Vavrette, Teyssonge, Bâgé-la-Ville, Replonges (sur la paroisse de Bâgé-le-Châtel), etc. Elle perçoit des droits en divers paroisses.

 

En 1294 la commanderie de Laumusse quitte l’Ordre du Temple pour celui des Hospitaliers de Saint-Jean.

 

En 1312 elle reçoit les biens de l’Ordre du Temple : Maisons d’Epaisse, Saint-Martin-le-Châtel, Ecoles et Escopet.

 

En 1626 le commandeur Chantelot de la Chaize détruit tous les bâtiments de la commanderie de Saint-André-de-Bagé, sauf la chapelle, pour édifier un château.

 

En 1791 la commanderie et ses possessions sont vendues comme biens nationaux.

 

 

 

Commanderie d’Epaisse (XIIIème s.)

 

 

Dès le XIIIème siècle les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem possèdent à Bagé l’Hôpital d'Epaisse. L’archiprêtré de Bagé fait partie du diocèse de Lyon entre 1032 et 1515, sauf durant quelques années.

 

Dépend de l’Epaisse l’Hôpital de Semons.

 

Tout au long du XIIIème l’hôpital reçoit des donations ou achète des droits sur des hameaux et des paroisses : Bomin, Loeze et La Fayette sur Bagé-la-Ville, Chavanay et Cormaignon sur Dommartin, Giroudières sur Saint-André-de-Bâgé, Saint-Genis, Bâgé-le-Châtel, Chanoz-Chatenay, etc.

 

En 1312, les biens des Hospitaliers d’Epaisse sont rattachés à la Commanderie de Laumusse qui appartient à l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem depuis 1294.

 

Il reste plusieurs bâtiments en ruine.

 

 

 

DOCUMENTS

 

-      L’Ordre du Temple, Commanderie de Laumusse

 

-      Le Temple de Laumusse

 

-      La Chapelle d’Epaisse

 

g.decourt