Vers des orientations renouvelées pour le baptême des petits enfants

 

 

 

 

1-1         Dans les trente dernières années, la pastorale du baptême des petits enfants a connu une évolution importante, marquée par un double souci de la part de l'Église : faire la proposition de la foi en étant à l'écoute de ce que vivent nos contemporains, et, dans un contexte nouveau, favoriser la prise de conscience du sérieux du baptême comme sacrement de l'entrée dans la foi.

1-2         Les années 1965 et 1978 ont représenté des pas décisifs. A partir de là, et en tenant compte de la situation aujourd'hui, il est possible d'avancer à nouveau.

 

1. 1965 - 1978 : des étapes importantes

 

1-3         Après avoir pratiqué pendant très longtemps le baptême des bébés dans le temps le plus court possible après la naissance, l'Église de France (Note de l'assemblée plénière du 6 décembre 1965) a instauré en 1965 un délai, pour laisser place à une préparation. « Il s'agit de mettre en œuvre une pastorale qui permette aux parents, à l'occasion de leur démarche, un approfondissement de leur foi, voire même, pour certains, le début d'un véritable cheminement vers la foi » Ce délai ouvrait un espace pour que « la décision de conférer ou non le baptême intervienne en temps opportun ». II permettait, en même temps, de rendre au baptême sa dimension de célébration dans une communauté ecclésiale.

1-1         II faut noter également la parution de trois rituels différenciés : en 1969, pour le baptême des tout petits ; en 1974, pour le baptême des adultes, par étapes ; en 1977, pour le baptême des enfants en âge de scolarité. Ainsi, le baptême des tout petits n'était-il plus la seule pratique du baptême.

1-2         En 1978, prenant acte de la déchristianisation, les évêques de la région apostolique Centre-Est (Propositions sur le baptême des petits enfants et documents de travail, 3 juillet 1978, Église à Lyon n° 20 du 17 novembre 1978) ont insisté sur la nécessité d'un cheminement : le temps indispensable à la préparation était mis en évidence ; les propositions faites aux parents étaient diversifiées pour trouver avec eux la forme la mieux adaptée à leur propre situation (baptême immédiat, baptême différé avec célébration d'accueil en Église, attente). En même temps, était mise en place la participation des laïcs à la pastorale du baptême.

 

2. 1988. La situation aujourd'hui

 

Tous ces efforts ont permis des acquis notables :

 

1-3         Un important travail a été fait au niveau des communautés chrétiennes où des équipes se sont constituées pour prendre part à la pastorale du baptême des petits enfants et lui donner un caractère ecclésial plus visible et plus large. Nombreux sont les membres de ces équipes qui ont investi pour se former à cette tâche d'accompagnement.

1-4         Même si, au premier abord, certains parents ont été étonnés d'avoir à entrer dans un processus de préparation, ils s'y prêtent assez volontiers et s'en trouvent heureux une fois faite la démarche. Les rencontres de préparation sont très souvent vécues de façon positive et les familles s'y expriment parfois avec grande simplicité. Les célébrations ont pris un caractère plus communautaire, regroupant plusieurs familles ; elles sont festives et la participation, des parents surtout, y est de qualité.

 

Cependant des constats posent d'importantes questions :

 

1-5         La demande des parents relève, dans la plupart des cas, d'une "croyance religieuse" sans aller jusqu'à une adhésion à la foi chrétienne : ils souhaitent faire baptiser leur enfant "par tradition", "pour qu'il ait une morale", "pour le mettre sous la protection de Dieu", "pour remercier Dieu", etc. Mais, lors de la préparation, rares sont ceux qui parlent de Jésus-Christ. Leur connaissance de l'Évangile se réduit souvent à "aimez-vous les uns les autres". Ils choisissent plus volontiers pour la célébration des textes profanes que des textes bibliques. Ainsi l'on peut faire d'intéressantes rencontres de préparation et d'excellentes célébrations mais elles ont plus un caractère précatéchuménal qu'à proprement parler baptismal. De fait, la très grande majorité des parents est loin de présenter les éléments de foi qui donneraient au baptême un sens vraiment chrétien. De plus en plus nombreux, aussi, sont ceux qui n'ont bénéficié eux-mêmes d'aucune formation chrétienne.

1-6         Le lien entre le baptême et la catéchèse se distend. Le baptême est souvent perçu comme acte ponctuel, sans lendemain, ni pour les parents ni pour l'enfant. Les rencontres proposées aux parents qui ont fait baptiser un enfant dans l'année sont encore très peu fréquentées (dans une paroisse lyonnaise, sur 300 invitations, 15 réponses). Pour bien des enfants ce sacrement n'est suivi d'aucune catéchèse : rappelons que dans notre diocèse, en 1981-1982, le taux de catéchisation des enfants du primaire était de 31,5% (La Maison de Dieu n°152 p. 81). Le baptême est rarement vécu comme prenant place dans un processus d'initiation chrétienne intégrant eucharistie et confirmation.

Les parents le demandent souvent en disant : "Notre enfant choisira plus tard sa religion."

 

1-7         On peut penser qu'il y a là un des effets, sur la pastorale du baptême des petits enfants, de la montée culturelle de l'individualisme. Les parents vivent la religion et la relation à leur enfant comme une affaire privée. Ils prennent souvent leur décision et leurs dispositions quant au baptême de leur enfant sans recourir à l'Église autrement que pour sa mise en œuvre. Ils sont peu prêts à ce que l'Église ait son mot à dire sur l'opportunité du baptême qu'ils demandent comme un droit.

1-8         Dans l'esprit des parents qui viennent faire une demande, le baptême des tout petits reste souvent la seule forme de baptême connue et valable. Ils y sont attachés. En même temps, l'âge auquel sont présentés les enfants pour le baptême est de plus en plus éloigné de la naissance : ce ne sont plus des nourrissons ; et même, de plus en plus fréquemment, des parents souhaiteraient faire baptiser comme des bébés des enfants qui ont dépassé 2 ans.

1-9         Parallèlement, des interrogations surgissent chez de nombreux chrétiens et parfois chez des pasteurs : quand les perspectives d'avenir sont bien aléatoires (ce qui est fréquent !), que peut signifier ce geste où le principal intéressé ne se présente pas lui-même, n'a aucune conscience de ce qui se passe dans une célébration plus familiale qu'ecclésiale et où souvent le prêtre est seul à pouvoir professer la foi baptismale ?

1-10      Ainsi le baptême, et plus particulièrement celui des petits enfants, tend à changer de sens dans les mentalités : geste religieux, ponctuel, privé, plus qu'acte de foi évangélique en Jésus-Christ mort et ressuscité, au sein d'une communauté ecclésiale.

 

3. Des orientations renouvelées

 

1-11      Nous prenons donc acte de l'évolution de la situation pastorale et sociologique, et en particulier de la distance entre la "croyance religieuse" de nombreux parents et la profession de foi chrétienne. En conséquence il nous faut ajuster et renouveler nos points de repère pastoraux pour éviter que la demande des parents et la proposition de l'Église soient trop en porte-à­-faux. Il s'agit ainsi non d'imposer des exigences mais de permettre à ceux qui font la demande d'un baptême pour un tout petit :

-      de mieux découvrir le sens des sacrements et en particulier du baptême qui nous donne de nous reconnaître enfants de Dieu, frères de Jésus-Christ, et nous fait passer avec Lui de la mort à une vie nouvelle ;

-      d'approfondir ainsi l'appel que Dieu adresse aux parents à travers leur enfant et de mieux recevoir le don qu'Il leur fait ;

-      de mieux expérimenter la joie et la force que donne la foi en Celui qui a livré sa vie pour nous.

1-12      Dans cet esprit, nous promulguons les orientations suivantes destinées à tous ceux : prêtres, diacres et laïcs, qui sont engagés dans la pastorale du baptême.

1-13      Elles contribueront à mieux harmoniser les pratiques dans le diocèse. Une telle harmonisation, dans le respect des réalités locales, veut faciliter l'action pastorale de tous. En effet, comme chacun le constate, les familles acceptent toujours plus facilement la manière de faire de leur paroisse lorsqu'elles savent que la pratique est la même ailleurs.

Officialisées, ces orientations fourniront aux équipes et aux prêtres un appui dans la rencontre des familles.


1-14      Ces orientations seront étayées par un travail d'opinion publique, au service d'une meilleure compréhension du baptême chrétien. En effet, bien des familles ne connaissent de l'Église que ce qu'elles en ont vu dans leur enfance ou ce qu'en font apparaître les medias. Un large travail d'opinion publique est à faire pour les aider à redécouvrir que leur demande, marquée par de longs siècles de pratique généralisée et quasi unique du baptême des petits


enfants, a besoin d'être éclairée.

 

 

 

 

Le baptême : quelques points de repère doctrinaux

 

 

 

2-1   Les orientations de notre pastorale reposent sur le sens chrétien du baptême tel que l'Église l'a reçu et transmis. C'est pourquoi nous donnons ici quelques points de repère doctrinaux en langage simple sur lesquels doit s'appuyer notre pratique. Il ne s'agit pas d'un modèle de cheminement avec les familles, mais de la présentation nécessairement fragmentaire d'éléments doctrinaux qui forment un ensemble.

 

 

1. Dieu aime tous les hommes

2-2    Nous croyons que Dieu aime d'un unique amour tous les hommes : qu'ils reconnaissent ou non cet amour, qu'ils soient baptisés ou non. Créateur de tous, c'est Lui qui leur donne à tous la vie ; en Jésus-Christ mort et ressuscité Il a assuré le salut de tous, sans distinction; son Esprit anime le cœur de tout homme.

Ainsi l'amour gratuit de Dieu n'est-il pas mesurable à la réponse que nous lui donnons. Nul n'en est privé.

Le don de Dieu au baptême n'est donc pas à comprendre comme une garantie supplémentaire d'amour et de protection pour la vie présente ni une assurance pour l'au-delà.

 

2. Le baptême : entrée personnelle dans l'Alliance de Dieu avec son peuple en Jésus-Christ

2-3         a- Cet amour de Dieu, certains le reconnaissent explicitement ; ils entendent l'appel à devenir, par une réponse de tout leur être, partenaire de cette Alliance. Celui qui demande et reçoit le baptême a reconnu l'amour de Dieu et son appel à répondre explicitement à cet amour. Dans l'action de grâce et la remise de tout son être à Dieu, il dit : "Je crois". Il reçoit alors consciemment son identité spirituelle de fils de Dieu et la ratifie. Ainsi le don de Dieu, dans le baptême, est le sceau définitif d'une Alliance : par ce baptême, tout homme, de fils de Dieu qu'il est déjà, peut devenir fils reconnaissant, capable de dire à Dieu : "Père".

2-4         b- Cette Alliance noue l'action de Dieu et la participation de l'homme. L'action de Dieu, dans un sacrement, ne s'oppose pas à celle de l'homme. Le don de Dieu en effet est toujours premier mais c'est l'expérience de la foi, lorsqu'elle s'épanouit en action de grâce et fructifie en responsabilité libre et audacieuse chez les croyants, qui en fait découvrir la totale gratuité. Loin donc de dispenser l'homme d'apporter sa réponse active, l'initiative de Dieu la suscite en lui. Le baptême établit et signifie cette relation par laquelle l'homme expérimente la réalité de l'Alliance: lorsqu'il découvre l'action de Dieu comme un don absolument gratuit - don de son propre amour, de sa propre vie, de son Esprit-Saint - il trouve sa vraie personnalité et reçoit de son Créateur un dynamisme nouveau.

2-5         c- L'entrée dans l'Alliance avec Dieu se fait sous le signe de la croix de Jésus-Christ mort et ressuscité. De manière exemplaire et définitive, Jésus a vécu sa vie d'homme en relation parfaitement filiale avec son Père. Dans l'acte du plus grand amour, de l'amour jusqu'au bout que fut sa mort, il a livré sa vie pour nous et s'est remis totalement entre les mains du Père ; ressuscité, Il nous a transmis son Esprit. Ainsi, par son obéissance nous délivrait-il tous du péché de désobéissance, ce refus de l'Alliance qui blesse le monde et précède tout homme avant même sa naissance (tel est le sens de l'expression traditionnelle : péché originel). En Jésus-Christ désormais est accomplie pour toujours et pour le salut de tous les hommes l'Alliance avec Dieu, au-delà de toutes les ruptures du péché. Celui qui reçoit le baptême est introduit dans cette nouvelle Alliance en étant plongé (c'est le sens du mot baptême) dans le mystère pascal, pour mourir et ressusciter avec le Christ. Le geste de l'eau et la profession de foi au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, qui en est inséparable, sont les signes de cette "plongée" dans la vie trinitaire de Dieu.

2-6         d- C'est dans un peuple, le peuple de l'Alliance, qu'est vécue l'alliance personnelle avec Dieu. Le chrétien trouve son identité de fils de Dieu en se découvrant frère et en disant notre Père. Il découvre aussi son identité de frère en pouvant dire à Dieu : Abba ! Père. Nul n'entre dans l'Alliance avec Dieu de manière purement individuelle. Nul ne peut dire : "Je suis chrétien" si la communauté qu'est l'Église ne lui dit pas : "Je te reconnais chrétien", c'est-à-dire s'il ne reçoit visiblement de l'Église son identité de chrétien.

2-7         e- Entrer consciemment dans l'Alliance avec Dieu, c'est reconnaître Jésus­-Christ comme Celui qui mène vers le Père, et c'est donc marcher à sa suite à la lumière de l'Évangile sous la conduite de l'Esprit.

Dans l'action de grâce envers le Dieu qui "nous appelle des ténèbres à sa lumière, de la terre d'esclavage à la liberté" et qui en Jésus-Christ nous a ouvert le chemin de la vie, le baptême est choix de dire oui à l'invitation du Christ: "Viens et suis-moi", "Je suis le chemin, la vérité et la vie". Il marque donc ceux qui le reçoivent d'une différence : ils entrent dans une vie nouvelle, suivant le chemin que Jésus-Christ lui-même a tracé et que l'évangile nous fait connaître ; c'est la vie selon l'Esprit des fils, vie qui se traduit par une relation nouvelle avec Dieu; avec les autres, avec l'univers, avec soi-même.

Adhésion au Christ, cette vie nouvelle est marquée par le combat qu'Il a lui-même mené contre tout ce qui s'oppose à Dieu et à la vie qu'Il propose à l'homme. Accueillir le don de la vie nouvelle par le baptême c'est donc aussi dire oui à l'appel de Dieu qui nous invite à affronter et à vaincre avec le Christ, par Lui et en Lui toutes les forces des ténèbres. C'est pourquoi le baptême est fait d'adhésion et de renonciation et la vie de baptisé de choix et de renoncement.

 

2-8         f- Si le baptême est entrée dans l'Alliance de Dieu avec son peuple en Jésus­-Christ, il appelle comme compléments indispensables les deux autres sacrements de l'initiation : confirmation, sacrement qui confère la force de l'Esprit et achève le baptême ; eucharistie, sacrement de la Pâque renouvelée et de la communion ecclésiale. Sans ces deux sacrements, l'initiation ne saurait être accomplie.

 

 

3. Le baptisé. L'Église. Le monde

 

2-9         Si Dieu aime tous les hommes, si le baptisé entre avec toute l'Église dans la reconnaissance consciente et active de cet amour, le baptême a des effets pour lui, pour l'Eglise et pour le monde, inséparablement.

2-10      Le baptisé n'est pas le seul bénéficiaire de ce sacrement. Le signe qu'il reçoit fait de lui un signe pour l'Église qui lui dit : "Tu es chrétien", comme pour le monde dans lequel il a à vivre l'évangile et sa différence. Le baptisé est marqué du signe du Christ pour être, à son tour, signe de l'appel que Dieu adresse à tous en Jésus-Christ. Disciple, il est alors témoin. Son baptême doit signifier le don universel de l'amour de Dieu et exprimer l'espérance chrétienne. L'Église, en effet, ne se définit pas comme le groupe de ceux qui, seuls, seraient sauvés, mais elle est cette part d'humanité qui reconnaît, confesse et célèbre son Seigneur, Sauveur de tous. Elle est aussi cette part d'humanité qui a reçu mission d'appeler tous les hommes à la connaissance de Jésus-Christ (cf. Coffy, Lourdes 1971. Eglise, signe de salut au milieu des hommes).

 

 

4. Un seul baptême, plusieurs manières de baptiser

 

2-11      Notre Eglise a connu par le passé et redécouvre aujourd'hui plusieurs manières de baptiser. C'est le même sacrement de baptême qui est célébré soit pour des nouveau-nés, soit pour des enfants et jeunes en âge de scolarité, soit pour des adultes, sous des formes différentes. Heureuse manière de rappeler que le temps et le cheminement de chacun sont le secret de Dieu ! Il y a là une chance pour mieux percevoir la richesse du baptême, à condition de ne pas opposer ces diverses manières de baptiser ni d'en proposer une seule de façon exclusive.

2-12      La forme qui explicite le mieux la plénitude du baptême est celle du baptême des adultes, adhésion personnelle et progressive au sein d'une communauté ecclésiale. A partir d'une expérience personnelle, ils ont pu au long des étapes du cheminement, apprendre à connaître la foi dans laquelle ils demandent à être baptisés et expérimenter la vie chrétienne qui est celle d'un baptisé. Au terme de ces étapes, professant la foi baptismale, ils reçoivent le baptême. C'est la forme qui doit nous servir de référence pour comprendre le baptême chrétien dans toutes ses dimensions.

2-13      Le baptême des enfants en âge de scolarité et des jeunes relève de la même démarche. Il fait en outre percevoir de façon très signifiante que si l'adhésion à Jésus-Christ est une affaire personnelle, elle est pleinement possible alors que la personnalité n'est pas encore totalement constituée: ainsi le baptême apparaît-il comme geste décisif sans pour autant être coupé d'une histoire et de son évolution.

2-14      Le baptême des tout petits, avant que l'enfant lui-même soit conscient, rassemble en une seule célébration, au lieu de les faire vivre en plusieurs étapes, toutes les dimensions du sacrement. L'enfant aura ensuite à les découvrir et à les ratifier lui-même.

2-15      Parce que fait sur un nouveau-né, ce geste sacramentel signifie ouvertement que tout enfant, même avant de pouvoir parler, est aimé de Dieu au point de pouvoir être appelé son enfant et de l'être en vérité, que l'amour de Dieu ne se mesure pas à la seule conscience que nous en avons ; enfin que notre réponse à cet amour est toujours précédée par la prévenance de Dieu.

       Le baptême des tout petits marque également de façon particulièrement forte sur quelle solidarité repose notre foi: ce n'est pas l'enfant lui-même qui dit: "Je crois", et c'est lui qui est baptisé. La foi de l'Église dans laquelle il est baptisé, ce sont ses parents qui la proclament, entourés de ses parrain et marraine et des autres assistants. Ainsi est manifesté que, présenté par ses parents, l'enfant entre dans une famille plus vaste.


 

2-16      Proche de l'événement de la naissance, qui remet face au mystère de l'existence, de la vie et de la mort, le baptême des tout petits est chargé de cet émerveillement devant la vie, œuvre de Dieu autant qu' œuvre des hommes, vie précieuse mais fragile. La relation humaine de paternité et de maternité renvoie à Celui qui est l'origine, la source de la vie, ce Dieu que nous nommons Père - parce que Lui-même nous l'a révélé -, sans pourtant jamais Le saisir. Cependant, à cause de cette forte connivence avec l'événement humain de la naissance et parce que, à la différence des autres formes de célébration du baptême, la demande et la profession de foi sont faites par les parents tandis que le geste est fait sur l'enfant, le lien entre profession de foi et geste baptismal peut risquer de se distendre, et le baptême de se transformer en simple rite de la naissance. Le rituel met tout particulièrement l'accent, à plusieurs reprises, sur la responsabilité des parents, premiers témoins auprès de l'enfant de la foi de l'Église. (Rituel du Baptême des petits enfants, n°37).

 

 

 

Orientations pastorales

 

 

 

3-0         Ces orientations pastorales, qui ne sont pas entièrement nouvelles, bousculeront sans doute les mentalités. Elles demandent de la part des prêtres et des équipes baptême un sens pastoral très grand. Tous ne perdront jamais de vue qu'ils accueillent des personnes dont la démarche est non seulement respectable mais encore le signe du travail invisible de l'Esprit. Une attitude intérieure de bienveillance, de respect et de confiance colorera toutes leurs interventions.

 

 

1. La proposition des trois chemins vers le baptême

 

 

3-1         Pour respecter la vérité des demandes de baptême et la foi de l'Église une diversité de cheminement vers le baptême est offerte. Il est important de s'assurer, dès le premier contact pris par des parents avec leur paroisse, qu'ils sont au courant de ces trois chemins officiellement reconnus par l’Eglise pour conduire au baptême.

3-2         Il est souhaitable que les équipes baptême et les prêtres, lors de leur rencontre avec les familles, reprennent avec elles la réflexion sur ces différentes possibilités. Il sera utile de rappeler que :

 

3-3         A. Le baptême des enfants en âge de scolarité est l'une de ces possibilités.

 

a- Le cheminement qu'il propose, par étapes, permet à l'enfant de faire une découverte progressive, approfondie et personnelle de la foi à travers catéchèse et célébrations. Devenu fréquent aujourd'hui, il est vécu positivement par des enfants, leurs parents et leur entourage. Il peut être choix, de la part des parents, de respecter au mieux le caractère personnel de la foi de leur enfant. Il semble aussi assez bien correspondre au souhait que les familles expriment souvent en disant : "Notre enfant choisira quand il sera grand".

 

3-4         b- Si des parents font ce choix de permettre à leur enfant de vivre son baptême durant sa formation chrétienne au catéchisme, une célébration d'accueil, première étape du cheminement vers le baptême, marque l'entrée de l'enfant dans l'Église et la décision de ses parents de lui assurer la possibilité d'une initiation chrétienne.

 

3-5         B. Le baptême des petits enfants, prenant appui sur la foi des parents et de l'Église à travers eux et autour d'eux, anticipe sur la découverte de la foi par l'enfant et sur sa formation chrétienne. Il a bien son sens si les parents ont reçu pour eux-mêmes cette formation et vivent de la foi chrétienne en lien avec une communauté de paroisse ou de mouvement ou si, à l'occasion de la naissance de leur enfant, ils reprennent le chemin de la foi, soutenus par la communauté où entre l'enfant. (Rituel du baptême des petits-enfants n°37-38, 4ème édition, 1984).

 

3-6         C. Des parents qui ne sont pas en mesure réellement de s'engager, pour le moment, à assurer une formation chrétienne à leur enfant, ni de reprendre pour eux-mêmes un cheminement de foi, peuvent souhaiter donner une dimension religieuse à la fête familiale de la naissance et marquer le lien de leur enfant à Dieu ou leur attachement à la religion chrétienne. Même de façon très lointaine, cette démarche peut ouvrir à un cheminement éventuel vers le baptême pour l'enfant. Une célébration de présentation de l'enfant à Dieu peut avoir son sens.

Nous avons en effet à accueillir avec le plus grand respect cette demande d'une démarche religieuse à l'occasion d'un événement familial fort. C'est à partir de cette prise en considération positive de leur croyance religieuse que beaucoup de nos contemporains pourront cheminer vers la découverte de Jésus-Christ. (Rituel du baptême des petits enfants n°60, 4ème édition, 1984).

 

3-7    Il est capital que l'ensemble de ces propositions soient faites à tous les parents dès le début de la relation entre eux et les responsables pastoraux du baptême des tout petits. Sinon, si telle ou telle proposition n'est faite qu'en cours de route ou à certains parents seulement, elle apparaîtra comme une sanction.

 

3-8   De telles propositions supposent que les communautés chrétiennes investissent en temps, en personnel, en moyens pédagogiques et financiers pour que des parents puissent reprendre le chemin de la foi et que des enfants en âge de scolarité soient accompagnés dans leur cheminement vers le baptême.

Elles requièrent aussi que ces communautés soient inventives pour trouver les modes de rassemblement qui correspondent à la situation de foi des familles et leur permettront, peu à peu, de retrouver une participation ecclésiale.

 

 

2. La décision du baptême

 

 

3-9    La décision du baptême d'un petit enfant doit reposer sur un accord réel entre la demande des parents et la proposition de l'Église. Il est indispensable d'éviter qu'elle soit le fait des seuls parents comme si c'était un droit pur et simple. La tâche des pasteurs et des équipes baptême est donc d'aider les parents à percevoir toutes les dimensions de la vie chrétienne: l'adhésion à la foi de l'Église en Jésus-Christ mort et ressuscité, l'écoute de la Parole de Dieu comme une lumière, la prière, la rencontre avec d'autres chrétiens, la participation aux sacrements, le témoignage. Le dialogue pastoral est le-lieu où les parents peuvent vérifier si ces dimensions essentielles de la vie chrétienne font partie de leur vie.

3-10  Cela ne doit pas se faire sous forme d'un examen sur des vérités à croire mais en permettant aux familles d'exprimer leur expérience de foi (à quels moments Dieu est présent, important dans leur vie ? comment ?) ; quel rapport cette expérience a-t-elle avec la profession de foi de l'Église ? Comment les mots de la foi chrétienne aident-ils cette expérience à se préciser et à s'approfondir ?

3-11      Si aucun des deux parents n'a eu de formation chrétienne ou si ces éléments essentiels à la foi chrétienne ne sont pas encore présents, et en tenant compte, bien sûr, des difficultés liées au langage, il revient à ceux qui ont la charge pastorale du baptême...

3-12                   1. de reconnaître positivement la démarche que font les familles, si embryonnaire que soit leur foi ;

3-13                   2. de dire clairement que leur foi a besoin de s'approfondir, d'être éclairée pour qu'un baptême de petit enfant ait son sens vrai ;

3-14                   3. de proposer aux parents d'entreprendre un cheminement - par exemple de type catéchuménal - qui leur permette de découvrir ou redécouvrir la foi chrétienne ;

3-15                   4. de les encourager vivement, s'ils ne sont pas prêts encore à cette démarche pour eux-mêmes, à laisser leur enfant recevoir le baptême durant sa formation chrétienne en catéchèse ; de préparer avec eux la célébration d'accueil en Église.

 

3-16      Si des parents demandent le baptême pour un tout petit alors que leurs aînés ne sont pas catéchisés, il est indispensable d'aborder très sérieusement avec eux cette question : pourquoi leurs aînés ne vont-ils pas au catéchisme ? S'agit-il de la part des parents d'une négligence ? Pourront-ils envoyer leur petit dernier au catéchisme si cela n'a pas été le cas pour les autres ? Sont-ils prêts à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que leurs aînés reçoivent une formation chrétienne ?

En veillant, d'une part à ne pas faire de l'inscription des aînés au catéchisme la seule condition sine qua non de baptême du tout petit, et, d'autre part, à éviter tout ce qui pourrait apparaître comme chantage - sur les parents comme sur les aînés -, on rappellera fermement aux familles le caractère indispensable de la catéchèse pour des enfants baptisés tout petits.

 

3-17      Parfois, et après en avoir parlé en équipe baptême ou en équipe de prêtres, il faudra savoir dire à une famille que le baptême immédiat du tout petit n'est pas possible sans contradiction avec ce qu'est le baptême chrétien. Il est important que cela n'apparaisse pas comme un refus du baptême mais comme mise en place d'un délai pédagogique (Droit Canon n°843), précisément parce que l'on tient de part et d'autre à la qualité du baptême et au respect de l'enfant.

3-18      Il est évident que dans cette recherche d'un accord réel entre la demande des parents et la proposition de l'Église, nous avons à faire preuve du plus grand tact pastoral : il nous appartient de chercher à comprendre ceux qui se présentent à nous et d'être exigeant vis-à-vis de nous-mêmes plus encore que vis-à-vis d'eux. Mais le tact pastoral n'est pas en contradiction avec un dialogue en vérité. Il s'agit-là de respecter au mieux ceux que nous rencontrons en faisant confiance à leur capacité d'évoluer.

 

 

3. Le temps d'un cheminement

 

 

3-19      Si l'on veut réaliser cet accord entre la demande des parents et la foi de l'Église, il faut pouvoir prendre du temps. L'expérience prouve que chaque fois que le cheminement existe, il est vécu positivement par les parents et construit de réels liens d'Église. Ainsi :

 

3-20      A. Les parents seront invités à prendre contact avec leur paroisse dès qu'ils pensent au baptême pour leur enfant, avant même d'avoir fixé la date, organisé la fête familiale et décidé, tout seuls, du baptême.

Pour que ce premier contact soit suivi d'un réel cheminement, et compte tenu de l'organisation pratique que cela requiert, il paraît raisonnable de prévoir qu'entre la demande et la célébration il ne s'écoule pas moins d'un mois; en bien des lieux seul un délai de deux à trois mois permettra une préparation sérieuse.

3-21      B. Le choix entre la célébration du baptême immédiat et celle d'une première étape vers le baptême ne sera fait qu'après une rencontre précisant sens et modalité des différentes formes de baptême.

3-22      C. Le choix du baptême immédiat de tout petits sera accompagné d'une préparation plus longue et approfondie que celle de la célébration d'une première étape, avec, autant que faire se peut, rencontre(s) individuelle(s) et préparation collective. Il comportera avant et après la célébration des rendez-vous précis (célébrations - rencontres de parents ­éveil de la foi) pour que les parents puissent faire le cheminement qui leur permettra de créer les conditions les plus favorables à une découverte de la foi par leur enfant.

3-23      On veillera ainsi à ce que les propositions de baptême immédiat, d'accueil ou de présentation apparaissent chacune avec ses exigences propres, et à ce que le baptême immédiat ne puisse en aucun cas être perçu comme la forme la moins onéreuse, dispensant de toute suite à donner.

 

 

4. Quelques conséquences

 

 

A.           Le traitement des cas qui posent problème :

 

3-24      a.

A partir de deux ans. Lorsque l'enfant est en âge de parler, il ne peut plus être traité comme un bébé; d'autre part, même s'il acquiert déjà une certaine autonomie, il n'en est pas encore à demander lui-même le baptême. On orientera donc toujours les parents des enfants entre deux et sept ans vers le baptême dans le cadre de la catéchèse, avec la proposition d'une première étape: la célébration d'accueil.

3-25      A partir de sept ans, c'est dans le cadre de la catéchèse et suivant les dispositions prévues par le rituel et les orientations diocésaines (Eglise à Lyon, n°4 du 17 février 1984 et Dossier interservices) que se fera le cheminement vers le baptême. Lorsque des parents

Viendront faire une demande groupée pour deux de leurs enfants dont l'un est un bébé et l'autre âgé de 2 à 7 ans, on expliquera aux parents qu'on ne peut baptiser l'aîné comme un bébé et on les encouragera à faire la même célébration d'accueil pour les deux enfants.

 

3-26      b.

La célébration d'accueil doit être nettement différenciée, dans la forme, de celle du baptême ; dans les rites qu'elle comporte, elle n'en comprendra aucun "qui pourrait être facilement pris pour le baptême lui-même" (Des propositions seront faites pour ces célébrations). Pour respecter la diversité des démarches on évitera de grouper dans une même célébration accueil et baptême. En effet, il n'est ni logique ni pédagogique de célébrer plusieurs étapes différentes en même temps.

 

3-27      c.

Les parents qui pensent faire la célébration d'un baptême dans une autre paroisse doivent prendre contact avec leur propre paroisse. En règle générale, c'est dans cette paroisse - la communauté chrétienne dans laquelle il leur sera le plus facile d'avoir un lien régulier - que sera faite la préparation.

 

3-28   On fera de même lorsque c'est un prêtre ami de la famille qui doit présider la célébration. Dans tous les cas, on soignera particulièrement ce contact avec la paroisse en évitant qu'il apparaisse comme une formalité ou la remise administrative d'une autorisation d'aller baptiser ailleurs.

 

3-29      d.

Il n'est pas rare aujourd'hui que des parents non mariés demandent le baptême de leur enfant. Le baptême d'un enfant n'est pas dépendant du mariage de ses parents. Et il est important que, lorsqu'il y a eu divorce, aucune difficulté ne vienne s'ajouter à la situation douloureuse des parents. Mais n'y a-t-il pas une occasion de dialoguer avec ceux qui ne souhaitent pas mettre leur vie de couple sous le signe d'un sacrement et, en même temps, tiennent au baptême pour leur enfant ?

3-30   En tout état de cause, si des parents demandaient à se marier, on évitera de célébrer en même temps leur mariage et un baptême. Bien sûr les parents souhaitent faire une seule fête ! Mais lorsqu'ils groupent ainsi deux démarches bien différentes - une pour eux, l'autre pour leur enfant - l'une des deux risque toujours de minimiser l'autre.

 

3-31      e.

Nous constatons que le choix des parrains n'est pas fait aujourd'hui, dans la plupart des cas, dans un esprit chrétien. Il serait utile de rappeler le sens du parrainage et le rôle qu'il implique, de demander, conformément au Droit Canon (canons 872-874), qu'il y ait au moins l'un des deux parrains qui ait été initié à la foi chrétienne et en vive. Quand parrain et marraine ont été choisis avant la naissance on ne peut revenir, la plupart du temps, sur ce choix. Mais on pourrait éventuellement proposer aux familles d'adjoindre à ce parrain et à cette marraine une personne qui soit en mesure de remplir le rôle chrétien du parrainage. Il ne faudrait cependant pas insister de façon plus forte sur la responsabilité des parrains que sur celle des parents.

Chaque fois que c'est possible, on invitera les parrain et marraine à participer à la préparation et à avoir une part active dans la célébration.

 

 

B.           La responsabilité des communautés chrétiennes

 

3-32  Les équipes baptême sont actives et fournissent un gros travail dans l'accompagnement des familles, mais elles se trouvent souvent trop peu nombreuses pour pouvoir faire face à la demande. Leur action sera facilitée et renforcée si elles sont au courant des propositions faites par les instances catéchumé­nales et des mouvements et font appel à ces instances; si elles travaillent étroitement avec les accueillants paroissiaux lorsqu'elles ne peuvent assurer elles-mêmes le contact avec les familles lors de la demande initiale à la paroisse. Elles auront également à cœur de continuer à se former pour mieux accompagner les familles.

 

3-33   Enfin, tout baptême est un événement qui concerne l'Église locale dans la mesure où il lui adjoint un nouveau membre ; en même temps que bénéficiaire elle en est donc responsable.

Il est par conséquent important que les communautés chrétiennes tout entières soient informées non seulement de la pratique baptismale mais des questions qui se posent au sujet de la pastorale du baptême des petits enfants. Plus ces communautés approfondiront leur sens du baptême et se familiariseront avec les divers chemins vers le baptême, plus elles prendront conscience de leur responsabilité vis-à-vis des familles qui pensent au baptême d'un tout petit. Elles seront alors inventives pour remplir cette responsabilité auprès des adultes, qui, à cette occasion, peuvent reprendre un cheminement de foi.

 

3-34   Telles sont les orientations auxquelles désormais nous nous référerons pour le baptême des petits enfants. Certes, il faudra encore du temps pour les mettre entièrement en application mais il importe de nous mobiliser, TOUS, dès maintenant.

Le Service de pastorale sacramentelle, les archidiacres et les animateurs de secteurs assureront la diffusion la plus large possible de ces orientations dans les paroisses, dans les aumôneries scolaires et hospitalières et dans les mouvements, dans les instances de formation des catéchistes et des accueillants paroissiaux, dans les groupes de préparation au mariage. Ils en soutiendront et faciliteront l'application. En cas de difficultés dans la mise en application de ces orientations on en référera à l'archidiacre.

3-35   Une première évaluation de la mise en œuvre de ces orientations et de leurs résultats pourrait avoir lieu d'ici trois ans.

20 mai 1988

 

 

Petite bibliographie

 

A.                  Pour une réflexion théologique et pastorale :

 

·                     Les préliminaires des Rituels.

·                     Les orientations régionales 1978, Église à Lyon n°20 du 17/11/78.

·                     Le baptême des enfants en âge de scolarité (Orientations pastorales pour le diocèse de Lyon, février 1984)

·                     Les cinq piliers de la pastorale du baptême, H. Denis, Service de pastorale sacramentelle, 1987.

·                     Le baptême chrétien, H. Bourgeois, Service de pastorale sacramentelle, 1979, réédition 1988).

·                     Baptiser. Diverses manières de baptiser aujourd'hui, Pascal Thomas, Editions ouvrières, 1986.

·                     Le baptême des petits enfants, H. Denis, Ch.Paliard, P.G.Trebossen, Le Centurion, 1980).

·                     L'initiation chrétienne et ses sacrements, H. Bourgeois, Le Centurion, 1982.

 

B.                  Pour se référer aux textes fondateurs :

 

·                     De nombreuses références dans "Baptiser", Pascal Thomas, Editions Ouvrières.

·                     L'article "Baptême", dans Vocabulaire de théologie biblique, donne les références aux évangiles, aux actes des apôtres, aux épitres de Paul (Rom., 1° Co., Gal., Eph.), à la 1° lettre de Pierre, etc.

·                     Le baptême d'après les Pères de l'Église, Hamman, Grasset, 1962.

·                     L'initiation chrétienne, Hamman, Grasset, 1963.

·                     Les sacrements de la liberté chrétienne, M. Jourjon, Cerf, 1981.

·                     Le Concile Vatican II

·                     Lumen gentium (Introduction, Chapitres 1 et 2)

·                     Gaudium et spes (Première partie)

·                     Sacrosanctum concilium (constitution sur la liturgie).

 

C.                  Dans le cas du baptême d'un enfant de foyer mixte, catholiques-protestants, voir la "Note pour la célébration œcuménique du baptême d'enfants" (1975), du comité mixte catholiques-protestants (DC 1975, 318 ou "Foyers mixtes" n°71).