Jacques Cellier
1922-1999
Jacques
Cellier est né en 1922.
En 1945
il est ordonné prêtre du diocèse de Lyon.
Il
est nommé vicaire à Bussières puis, en 1948, à la paroisse de l’Immaculée
Conception de Lyon. Dans le même temps il est aumônier d’équipe J.O.C.
En
1952 (selon les sources 1953 ou 1954) il est chargé de mettre en place le
service diocésain du Catéchuménat dans le diocèse de Lyon. Ce service servira
par la suite d’exemple aux autres diocèses qui jusqu’alors n’en avaient pas. Il
s’agit d’aider les prêtres de paroisse ou de mouvements à accompagner les catéchumènes
vers le baptême et la confirmation. Cette initiation chrétienne pour adultes se
structurera avec un programme catéchétique et des étapes de progression vers le
baptême, appelées scrutins. Le service du catéchuménat se décentralise et s’organise
en équipe de « secteur pastoral ».
Le catéchuménat est de moins en moins une tâche
particulière confiée par les pasteurs à des spécialistes, mais apparaît au
contraire de plus en plus comme un élément intégrant de toute pastorale
missionnaire.
(CELLIER, 12
octobre 1958)
En
1965 il est appelé par les évêques de France à fonder le Centre National de
Pastorale Liturgique pour mettre en œuvre les réformes liturgiques décidées au
Concile Vatican II. Il travaille alors avec les frères dominicains du Centre de
Pastorale Liturgique, des professeurs de théologie, d’histoire et de liturgie,
des responsables diocésains des commissions de liturgie qui se mettent en
place ; il associe à la réforme des artistes, poètes, musiciens... Des
groupes sont chargés d’expérimenter les projets qui arrivent de Rome ; les
observations sont envoyées à Rome, qui servent à rédiger les nouveaux rituels
(eucharistie, mariage, funérailles, baptême, livre de heures, lectionnaires…).
Il met en place la formation liturgique qui accompagne cette réforme à travers
des revues, sessions, commissions…
En
1973, il devient curé de la ville nouvelle de l’Isle d’Abeau puis de
Villefontaine dans le diocèse de Grenoble.
Il
décède en 1999.
Henri
Denis, théologien lyonnais, dit de lui qu’il possédait trois vertus majeures
pour conduire une action pastorale d’envergure : « un sens exceptionnel de l’organisation »,
« un dynamisme apostolique peu
commun » et une « aptitude
à détecter des compétences » (Eglise
à Lyon, 1999, p.48).
DOCUMENTS
- MOUGEOT Louis, Le Père Jacques Cellier (21 janvier 1922-10 janvier
1999), La Maison-Dieu, 2000/223,
pp.113-117
- Eglise à Lyon, 1999/3.
g.decourt