musée du diocèse de lyon

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François Chavane

1749-1804

 

 

 

 

 

François CHAVANE naît à Izieux en 1749.

 

Il est élève des Oratoriens de Notre-Dame de Grâce et entre au Grand Séminaire Saint-Irénée de Lyon.

 

Il est ordonné prêtre en 1774.

 

Il est vicaire à Saint-Maurice-sur-Dargoire, puis prêtre sociétaire de Saint-Chamond.

 

En 1781 il est nommé curé de La Tourette près de Saint-Bonnet-le-Château.

 

Il vit comme plusieurs de ses confrères du Haut-Forez avec les idées et les mœurs inspirées du jansénisme de l’époque. Il a refusé de signer le Formulaire.

 

En 1791 il prête serment à la Constitution civile du clergé mais se rétracte par la suite.

 

En 1801 sa paroisse est supprimée par le Concordat et rattachée à celle de Saint-Bonnet-le-Château. Il y a des heurts à cette occasion : l’église est pillée, la cure saccagée et ses meubles détruits. François CHAVANE demande à ses anciens paroissiens de ne pas porter plainte mais de subir leur sort.

 

Il est accusé par les autorités ecclésiastiques de ministère clandestin mettant en péril l’ordre social et d’appartenance à la « Petite Eglise » de ceux qui refusent le Concordat. Dans ce climat de fortes tensions, plusieurs prêtres soupçonnés de jansénisme sont arrêtés : CHAVANE est emprisonné à Montbrison. Convaincu d’innocence il est remis en liberté quelques mois plus tard.

 

Il retourne à La Tourette mais n’exerce aucun ministère.

 

Il meurt de maladie à La Tourette en 1804 : le curé lui refuse les derniers sacrements, qui lui sont administrés par des amis prêtres.

 

Plusieurs témoins affirment que des miracles ont lieu sur sa tombe.

 

La paroisse de La Tourette fut rétablie en 1826.

 

François JACQUEMONT lui consacre un ouvrage agiographique en 1831 : Vie de M. F. Chavane, curé de la Tourette.

 

 

 

 

 

 

DOCUMENTS

 

-      JACQUEMONT François, 1831, Vie de M. F. Chavane, curé de la Tourette

 

-      BERGER Gérard, Jansénisme, intolérance et raison d’Etat : regards sur l’apostolat de François Chavane, curé de La Tourette (1749-1804), Etudes d’Histoire, Université de Saint-Etienne, pp.39-53

 

 

g.decourt