monastère de(s) Chazeau(x)
1332
Au sud-ouest du diocèse à Chazeau sur la
paroisse de Firminy, la veuve de Guillaume de Poitiers baron de Cornillon, Luce
de Beaudiner, fait construire une chapelle où sont célébrées des messes pour le
repos de l’âme de son époux, puis un monastère qu’elle confie aux sœurs
Clarisses. Elle reçoit le soutien de l'Archevêque de Lyon, Pierre de Savoie, et
du pape Jean XXII résidant à Avignon.
En 1332 (1322) huit religieuses
s’installent au nouveau couvent.
Un conflit les oppose rapidement au
prieur de Firminy et en conséquence au monastère de l’Ile-Barbe, dont dépend le
prieuré.
En 1507, pour reprendre en mains le
monastère, dont la règle s’est relâchée, est appelée une abbesse bénédictine.
Le monastère quitte l’Ordre franciscain et devient prieuré bénédictin dépendant
de l’abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains de Lyon.
En 1569 le prieuré de Chazeau est
presque entièrement détruit par les troupes huguenotes et la vie monastique
malmenée.
En 1618 pour restaurer le prieuré est
envoyée de Lyon une nouvelle prieure, Gilberte d’Amanzé, qui prend la décision
de rapprocher ses sœurs de l’abbaye lyonnaise.
En 1623 le prieuré s’installe dans
l’hôtel particulier de Bellegrève sur le territoire de la paroisse de
Sainte-Croix, près de la cathédrale (montée des Chazeaux), et devient abbaye de
Chazeaux-en-Bellegrève.
En 1629 le monastère devient Abbaye
royale et les sœurs sont familièrement appelées Chazottes. Elles sont soumises à une stricte observance de la
Règle.
En 1660, devant les difficultés vécues
par les sœurs, l’archevêque de Lyon, Camille de Neuville, fait assouplir la
règle : le monastère retrouve son essor.
En 1680 le monastère est agrandi.
En 1792 le monastère est vendu comme
bien national et devient par la suite hôpital puis hospice.
DOCUMENTS
-
VACHET Adolphe, 1895, Les Anciens couvents de
Lyon, pp.128sq, Les Chazottes
- BOMBRUN Philippe, 2011, Histoire et
fondation de l’Abbaye de Chazeaux. Chazeaux-les-Cornillon.
a.chapel