Hipollyte Flandrin
1809-1864
Hippolyte FLANDRIN
naît à Lyon en 1809. Ses autres frères, Auguste et Paul, sont peintres comme
lui.
En 1829 accompagné de
Paul il part à Paris étudier la peinture avec Ingres.
En 1832 il obtient le
Grand Prix de Rome et retrouve l’année suivante à la Villa Médicis son maître
qui en est devenu le directeur.
Il revient à Paris en
1938.
Il peint des tableaux
devenus célèbres comme Jeune berger
assis (1835, Musée des Beaux Arts de Lyon), Le Jeune homme assis sur un
rocher ou sur le bord de la mer
(1837, Musée du Louvre), Napoléon III (1862, Musée du château
de Versailles) et connaît un grand succès comme portraitiste.
Dans le même temps il
peint des décors d’églises qu’on lui commande, des fresques murales ou des
plafonds plutôt que des tableaux. FOUCART (1987, p.77) estime qu’il est « le personnage central du renouveau de la
peinture religieuse au XIXème siècle ». On le surnomme le «
nouveau Fra Angelico ».
Il a reçu deux commandes lyonnaises : l’une qu’il exécute en
l’église Saint-Martin d’Ainay et l’autre qui reste à l’état de projet pour un
plafond de l'Hôtel de Ville de Lyon.
En 1853 (ou 1856), il
devient membre de l’Académie des Beaux Arts de Paris, et, en 1857, professeur à
l’École des Beaux Arts de Paris.
En 1863 il part se
reposer à Rome où il décède en 1864.
Hippolyte
Flandrin est l’un des quatre artistes qui ait sa
statue dans la Fontaine des Jacobins à Lyon.
OEUVRES
ŒUVRES D’INSPIRATION
RELIGIEUSE
chapelle Saint-Jean en l’église à
Saint-Séverin à Paris (1841 ou 1839-1842)
peintures murales en l’église
Saint-Germain-des-Prés à Paris (1842-1864 ou 1839-1863)
nef de l’église Saint-Vincent-de-Paul à Paris
(1848-1853)
église Saint-Paul à
Nimes (1848-1849 ou 1846-1849)
église abbatiale Saint-Martin d’Ainay à Lyon
(1855)
vitraux du chœur de l'église Saint-Louis à
Saint-Étienne (ancien Couvent des Minimes)
Le Christ en Croix (1855-1861), Musée
du Louvre (esquisse)
Saint Clair guérissant tes aveugles (1836), cathédrale
de Nantes
Le Christ et les petits enfants (1839), Musée des
Beaux Arts de Lisieux (d’après Flandrin H.)
Saint Louis dictant ses commandements
Saint Louis prenant la croix pour la deuxième
fois
Mater Dolorosa, église de
Saint-Martory (Haute Garonne)
Pietà (1842) Musée des Beaux Arts de Lyon
L'adoration des mages (1857)
ŒUVRES AU MUSEE DES
BEAUX ARTS DE LYON
Jeune berger assis (1835)
Dante et Virgile aux Enfers (1835)
Pietà (1842),
Autoportrait au chevalet (vers 1860)
Portrait de Madame Edouard Brame (1861)
Autoportrait de jeunesse à la casquette
Madame Oudiné
Georges Brölemann
Madame Georges
Brölemann
NOTICES DESCRIPTIVES
- Inventaire des œuvres, base
JOCONDE, ministère de la culture (392 notices descriptives)
- Cortège
de saintes, Musée du Louvre, Paris
- Le
Christ et les petits enfants (1839), Musée des Beaux Arts de Lisieux
(d’après Flandrin H.)
- Vitraux
du Couvent des Minimes (église Saint-Louis), Saint-Etienne
- Le
Christ en croix, Musée du Louvre, Paris
- La
Pieta, Musée des Beaux
Arts, Lyon (video)
DOCUMENTS
- DELABORDE Henri, 1859, La
peinture religieuse en France. Hippolyte Flandrin, Revue des deux Mondes
-
-
DELABORDE Henri, 1865, Lettres et pensées d'Hippolyte Flandrin, accompagnées
de notes et précédées d'une notice biographique et d'un catalogue des œuvres du
maître
- FLANDRIN Marthe
Flandrin, FROIDEVAUX-FLANDRIN, 1984, Les
frères Flandrin : trois jeunes peintres au XIXe siècle, leur correspondance, le
journal inédit d'Hippolyte Flandrin en Italie, (publié par)
- FOUCART Bruno, 1987, Le Renouveau de la peinture religieuse en France (1800-1860)
- Célébration
nationale, Archives de France, ministère de la culture, 2009
- voir site de l’Abbaye d’Ainay (rubrique :
« décorations XIXème », cliquer sur « fausse
mosaïque »)
ou ici
(pdf)
g.decourt