musée du diocèse de lyon

Entrée

Jean Baptiste Frénet

1814-1889

 

 

 

 

 

Jean-Baptiste FRENET naît à Lyon en 1814.

 

En 1827 il entre à l'École des Beaux Arts de Lyon.

 

En 1833, il part à Paris poursuivre sa formation auprès de INGRES.

 

Il fait partie avec JANMOT et d’autres du courant du catholicisme libéral marqué par OZANAM, LAMENNAIS, et à Lyon par l’enseignement de LACURIA par exemple.

 

En 1895 il part à Rome avec JANMOT retrouver son maître devenu directeur de la Villa Médicis et rencontre Hippolyte FLANDRIN, autre lyonnais.

 

En 1837 il revient à Lyon où il expose.

 

En 1840 il fait un nouveau séjour en Italie.

 

En 1841 il expose dans l’atelier qu’il partage avec JANMOT rue Reine (Lyon 2ème).

 

Il reçoit des critiques négatives des milieux lyonnais et en 1841 préfère aller vivre à Charly au sud de Lyon.

 

Il fait partie du Conseil de fabrique de la paroisse et est souvent en contradiction avec son curé.

 

En 1847 il voyage en Espagne.

 

Dans l’enthousiasme des idées de 1848 il se présente sans succès aux élections. Il est élu maire de Charly en 1851 et démis de ses fonctions après le coup d’Etat de Napoléon III.

 

En plus de portraits il peint sur des thèmes religieux : fresques de l’église de sa paroisse, vitraux de l’église Saint-Louis de La Guillotière ; en 1858 le cardinal De Bonald lui commande pour sa maison de Vernaison un Saint Augustin écrivant la Cité de Dieu. Mais il ne peut devenir professeur à l’Ecole des Beaux Arts de Lyon.

 

Ses fresques à la crypte Sainte-Blandine de la basilique Saint-Martin d’Ainay se détériorent et sont finalement effacées à la demande du ministère qui les estime d’un « si mauvais effet », sans doute en raison de leur « léger parfum mennaisien » que les autorités du moment détestent (HARDOUIN-FUGIER). Subsistent de ces fresques des gravures conservées au Musée des Beaux Arts de Lyon.

 

FRENET se tourne alors vers la photographie naissante et cherche à en faire un art, art du portrait en particulier avec mise en scène, gros plan, flou... Il tient une boutique de photographe à Lyon en 1866 et 1867.

 

En 1870 il est à nouveau choisi comme maire de Charly ; il démissionne après la défaite de Sedan et est à nouveau choisi en 1871 ; il devient alors conseiller général du Rhône. Pour être resté fidèle à ses idéaux de 1848 il entre en conflit avec les autorités de l’Etat, et est révoqué de ses fonctions de maire en 1873.

 

Il meurt à Charly en 1889.

 

 

 

ŒUVRES

 

 

- Ministère de la culture, base JOCONDE (7 notices descriptives)

 

 

 

DOCUMENTS

 

 

- HARDOULN-FUGIER Elisabeth, 1977, Dix gravures de Jean-Baptiste Frénet. La Crypte de Sainte-Blandine, Bulletin des Musées et Monuments Lyonnais, n°1, pp.1-7

 

- REGNIER Michel, 2002, Jean-Baptiste Frénet, 1814-1889. Peintre, photographe et homme politique lyonnais. Recension La Tribune de l’art

 

- MARTIN Pauline, 2010, « Le flou du peintre ne peut être le flou du photographe ». Une notion ambivalente dans la critique photographique française au milieu du XIXe siècle, Etudes photographiques, n°25, pp.180-209

 

- Musée des Beaux Arts de Lyon (MBA), 2007, Le Temps de la peinture. Lyon 1800-1814

         - site MBA

         - dossier de presse

         - guide

 

- site amis de saint-martin-d’ainay

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