Galmier
†650
GALMIER
(Gulmier parfois) est un nom issu du germanique
Waldemar ou Waldemer devenu Baldomer.
GALMIER
est né dans le Forez soit à Aveyzieux soit dans
l’ancienne commune de Vicus Auditiacus
qui porte son nom depuis le XVème siècle et dont les habitants se
nomment baldomériens.
Forgeron
ou serrurier, il aurait été remarqué soit dans son village soit à Lyon par
l’abbé de Saint-Just, Vivence ou Viventiole,
futur évêque de Lyon, qui l’invite à entrer dans sa
monastère.
Il
est ordonné sous-diacre par Ganderic, évêque de
Lyon ; aussi est-il représenté parfois avec un évangéliaire. Il avait
accepté cette ordination sur l’insistance des autorités mais a refusé de gravir
dans la hiérarchie des ordres. En effet il voulait vivre le plus discrètement
possible au service des autres.
Il
meurt vers 650 et est inhumé dans son monastère.
Rapidement
un culte se développe sur son tombeau qui sera saccagé en 1542 par les
Calvinistes. Sa dépouille aurait été déplacée auparavant à l’abbaye de Savigny. Une de ses reliques
repose en l’église de Saint-Galmier.
Honoré comme patron des forgerons et des
serruriers, il est aussi représenté avec les outils de travail de ses métiers.
DOCUMENTS
- Les
petits bollandistes. Vies des saints, tome 3, 1876
- GARRIGUES JM,
LEGREZ J, 1990, Moines
dans l'assemblée des Fidèles à l’époque des Pères (IVè-VIIIè siècles), pp.197sq
- BAUDOIN Jacques,
2006, Grand livre des saints. Culte et iconographie en
Occident, p.232
- site forezinfo saint-galmier
g.decourt