Prieuré de Grigny
Vème s.
Les
textes parlant du prieuré de Grigny sont contradictoires. Il semble qu’il y ait
confusion avec des monastères fondés par saint Avit, évêque de Vienne, aux
alentours de sa ville sur les deux rives du Rhône.
On
parle de règle propre à ces monastères,
« norma granensis »,
ou de monastères « grinianences »
ou « grenencences »,
sans savoir d’où viennent ces noms. Le nom de lieu « Grigny », entre Lyon et Vienne sur la rive droite du fleuve,
n’en est pas l’origine mais aurait pu être donné à ce lieu si un lien était
avéré avec les monastères de saint Avit.
On sait avec certitude
que l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune,
fondée en 515, est dirigée par des moines d’origine lyonnaise : d’abord Hymnémode du monastère de Grigny, puis Ambroise (516- 520)
du monastère de l'Ile-Barbe, et Achivus (520-523) du
monastère de Grigny lui aussi.
En
731 (ou 726) le monastère aurait été détruit par les Sarrasins.
En
1153 le monastère est un prieuré dépendant de l’abbaye d’Ainay.
DOCUMENTS
- SIDOINE APOLLINAIRE, livre VII,
lettre XVII, et notes
-
Grand
Cartulaire d'Ainay volume 2, p.1035
-
MERMET Thomas, 1833, Histoire
de la Ville de Vienne de l’an 438 à l’an 1039, pp.73sq, pp.102sq
-
DE TERREBASSE Alfred, 1862, Les monastères grinianences et le village de Bans, Journal de Vienne, p.1,
p.2
-
BESSE
Jean-Martial (Dom), 1902, Les
premiers monastères de la Gaule méridionale
- DUPONT-LACHENAL Léon, 1940, Les prieurs de
l'Abbaye de Saint-Maurice, Les Echos de Saint-Maurice, tome 39, pp.9-23
-
Fondation des Archives
historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (Suisse)
g.decourt