musée du diocèse de lyon

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fête de saint Irénée

28 juin

 

 

 

 

 

Propre de Lyon de 1932

 

 

 

 

 

Oraison

 

 

Dieu qui as daigné nous choisir le bienheureux Irénée comme pasteur et docteur de ton Eglise :

accorde, nous te le demandons, que, de même qu’en donnant sa vie pour ses brebis, il les avait pour compagnes de martyre,

de même renouvelés par sa foi et sa doctrine, nous méritions de lui être toujours attachés par le cœur et nos actes.

 

 

 

Lectures : Heb 11/33-40, Matt 10/28-33

 

 

 

Prose

 

Nous célébrons Irénée,

nous honorons encore les martyrs

et les protecteurs de la patrie.

 

Fils de Polycarpe,

il est associé à son travail

et partage sa gloire.

 

Chasser les ténèbres du monde,

soumettre les nations au Christ,

il le tente d’un grand courage.

 

Cité lyonnaise,

que la vanité avait trompée,

maintenant tu sers le Très Haut.

 

Bientôt la lumière de la vérité apparaît

aux yeux des aveugles

par les soins du saint évêque.

 

Aux habitants de Valence,

au peuple de Bourgogne

le prédicateur de Dieu est envoyé.

 

Irénée, vainqueur des impies,

des gnostiques

réfute les mensonges.

 

Appelé justement ami de la paix,

il est le pacificateur de l’Orient,

aussitôt se fait la concorde.

 

Il combat pour Dieu  par ses écrits ;

il poursuit les erreurs

que suscite l’hérésie.

 

Que le persécuteur terrorise,

que le schismatique s’enflamme,

un mur barre l’ennemi.

 

Solide, il affermit

d’un illustre martyr

 la foi qu’au cours de sa vie il défendit.

 

Le peuple suit son exemple

et d’un même glaive sont frappés

pasteur et troupeau.

 

Tous ses compagnons d’épreuve,

il conduit en vainqueur

aux récompenses de la vie éternelle.

 

Rouge de ce sang versé,

illustre de ce triomphe,

ville heureuse, garde la foi engendrée

du massacre des citoyens.

 

Vous, saints, que nous honorons,

que le Très-haut a installés

en lieu sûr et certain,

 

Donnez à ceux qui vous rendent louange

d’obtenir dans les demeures d’en-haut

le même gain.

 

 

 

Antiennes de Vêpres

 

 

Dans le bonheur des justes exultera la cité,

de la bénédiction des justes elle sera exaltée.

 

Ordonnant des paroles très saintes au peuple présent,

ils ont acquis la gloire et sont loués pour leur vie jadis.

 

Ils se sont voués au danger pour que s’établissent les choses sacrées et la loi,

et d’une grande gloire auront glorifié la nation.

 

Leurs fils, à cause d’eux,

demeurent éternellement.

 

Leurs corps dans la paix ont été ensevelis,

et leur nom vit de génération en génération.

 

 

 

Hymne

 

 

Que la cité chante Irénée, le père, par des hymnes appropriées,

et ses compagnons de combat,

qui ont mérité avec lui les palmes sacrées en répandant leur sang.

 

Aux sources pures, par le guide (duce) Polycarpe,

il a bu tant de gorgées de piété qu’il voudrait soumettre

les nations du monde entier au joug du Christ.

 

D’abord donné à Pothin comme assistant,

il soulage le poids de sa longue vieillesse,

et affermit et accroit le saint troupeau par ses signes et ses prophéties.

 

Une fois évêque, une nouvelle ardeur l’enflammera.

Il repousse les hérésies, piétine les idoles ;

comme il en appelle à la paix, Victor renonce aux foudres redoutables.

 

Ce n’est pas assez de garder les brebis,

la charité généreuse ne connaît pas de limites :

il sauve les villes voisines en envoyant des ministres de la foi.

 

Dès que le tyran entre en fureur contre les saints de Dieu,

le premier Irénée vole au combat.

Plusieurs milliers de saints en mourant vainquent la mort.

 

Gloire infinie au Père, infinie au Fils ;

Et puissance égale à toi l’Esprit ;

Faîtes que le sang précieux garde la ville à jamais.