musée du diocèse de lyon

Entrée

Louis Janmot

1814-1892

 

 

 

 

 

Louis (Anne François Louis) JANMOT naît à Lyon en 1814.

 

Il étudie la peinture d’abord à l’Ecole des Beaux Arts de Lyon puis à Paris auprès de Ingres.

 

Il fait partie avec FRENET et d’autres du courant du catholicisme libéral marqué par OZANAM, LAMENNAIS, à Lyon l’enseignement de LACURIA par exemple. Ce groupe se considère comme des artistes-apôtres.

 

En 1835 il part à Rome avec FRENET où il rencontre Hippolyte Flandrin.

 

En 1836 il revient à Lyon où il peint en 1840 un Christ au jardin des oliviers et la Résurrection du fils de la veuve de Naïm.

 

En 1845 pour l’Hôpital de l’Antiquaille il représente dans la Cène « Victor de Laprade en saint Thomas, Blanc de Saint-Bonnet en saint Jude, Janmot ou Alday en saint Simon, un modèle inconnu en Judas, le docteur Arthaud, médecin aliéniste à l'Antiquaille, en saint Mathieu, Léonard Janmot, père de l'artiste, en saint Pierre, Jean-Louis ou son frère Louis-Clément Lacuria en saint Pothin, Paul Brac de la Perrière en Jésus-Christ, Sainte-Marie Boulanger en saint Jean, Jean-Louis ou son frère Louis-Clément Lacuria en saint Polycarpe, le docteur Brun en saint Jacques le Majeur, Janmot en saint Philippe, le docteur Lacour en saint Barthélemy, Léonard Janmot en saint Jacques le Mineur, Janmot ou Alday en saint André ».

 

Avec son tableau Fleur des champs peint en 1845 puis son Portrait de Lacordaire, il atteint la célébrité parisienne.

 

En 1855 il expose au Salon de Paris une série de 18 tableaux intitulée Poème de l’âme, fait éditer le poème qui accompagne ses peintures.

 

En 1856 il peint la Cène pour l’église Saint-Polycarpe à Lyon (fresque disparue), puis décore la coupole de l’église Saint-François.

 

Il devient professeur à l’Ecole des Beaux Arts de Lyon.

 

Il reçoit plusieurs commandes sur Lyon dont en 1861, un décor du plafond de l’Hôtel de Ville de Lyon, resté à l’état d’études.

 

En 1861 il part à Paris pour mettre en œuvre un projet pour l’église Saint-Augustin qui sera abandonné.

 

Il devient alors professeur à l’école des Dominicains d’Arcueil et continue de peindre surtout des portraits.

 

En 1870, devenu veuf, il part se réfugier dans sa belle famille à Alger dont il revient en 1871.

 

Il continue de peindre et achève en 1881 son Poème de l’âme avec 16 dessins. L’ensemble donne lieu à une publication à partir de photographies de Félix Thiollier. Le Poème de l’âme est conservé au Musée des Beaux Arts de Lyon, les peintures dans une salle dédiée et les dessins en bibliothèque.

 

En 1885 il quitte Bagneux pour Toulon.

 

En 1887 il publie un volumineux ouvrage de 555 pages qui résume sa théorie de l’art, Opinion d’un artiste sur l’art.

 

Il meurt à Lyon en 1892.

 

 

 

 

 

ŒUVRES

 

 

          - Ministère de la culture (notice générale)

 

          - Ministère de la culture, base JOCONDE (30 notices descriptives)

 

 

 

ŒUVRES à LYON

 

          - Musée des Beaux Arts

          - Le Poème de l’âme (voir notice sur Le Poème de l’âme)

          - Christ au jardin des oliviers (présentation video)

          - Fleurs des champs (présentation video + texte)

          - Hôpital de l’Antiquaille, 1845, La Cène,

          - Primatiale Saint-Jean, 1850, Triptyque du Mois de Marie,

          - Eglise Saint-Polycarpe, 1856, La Cène (fresque disparue)

          - Eglise Saint-François, 1859, Coupole

 

 

 

DOCUMENTS

 

 

        - LAPRADE Victor (de), La Cène, peine à fresque par M. Janmot, dans une chapelle de l'Antiquaille, Revue du Lyonnais, 1847

 

          - HARDOUIN-FUGIER Elisabeth, 1978, Le Poème de l’Âme par Janmot

 

          - HARDOUIN-FUGIER Elisabeth, 1981, Louis Janmot, 1814-1892

 

          - HARDOUIN-FUGIER Elisabeth, 1983, Lyon, bagne de la peinture, Bulletin baudelérien, 18/2, pp.41-49

 

          - BRACHLIANOFF Dominique, 1995, Le Poème de l’Âme

 

          - Musée des Beaux Arts de Lyon, 2007, Le Temps de la peinture. Lyon 1800-1814 (catalogue de l’exposition)

 

          - voir les notices sur Victor ORSEL, Hippolyte FLANDRIN, les frères LACURIA, l’abbé NOIROT…, l’art religieux au XIXème siècle dans le diocèse de Lyon, etc.

 

 

g.decourt