Société Lyonnais et
Forez
1924
La Société
Lyonnais et Forez est l’une des structures de gestion des biens
ecclésiastiques, mobiliers ou immobiliers, du diocèse, dont l’existence a été
rendue publique par le Livre blanc sur les
finances du diocèse de Lyon (1992, n° hors-série de Eglise à Lyon,
p.16)
La société Lyonnais et Forez, (…) était à
l’origine une société civile immobilière, créée comme beaucoup d’associations
de ce type avec l’objectif de conserver les biens confisqués à l’Eglise :
en particulier les écoles catholiques. L’Association diocésaine en est
désormais actionnaire et paie un loyer pour l’utilisation de ses locaux. La
société fait des bénéfices qu’elle réinvestit en totalité dans des travaux pour
l’entretien de ses immeubles. Lyonnais et Forez est aujourd’hui une société
anonyme au capital de 1 710 000 F dont le diocèse détient 5 210
des 9 000 actions.
La Société Immobilière Lyonnais et Forez est devenue une société anonyme immobilière (loi 1966). Son siège a été
transféré, en 2005, au siège de la société GALYS (Financière
APYS) qui en assure la gestion, 63 rue de la République 69002 Lyon.
Extrait des statuts
Article 2. Objet
La Société a pour objet :
-
L’acquisition, la prise de bail, l’aménagement et la mise en valeur de
terrains, bâtiments et immeubles, généralement quelconques, et d’une manière
plus particulière l’exploitation par voie de location ou autrement des
immeubles qui lui appartiennent.
-
L’édification de toutes constructions et l’exécution de tous travaux et
installations sur les terrains ou dans les immeubles dont elle a la propriété
ou la jouissance.
-
La souscription ou l’achat de toutes valeurs immobilières, comme de parts
d’intérêts ou autres droits sociaux.
-
Et, généralement, toutes opérations ayant trait aux objets ci-dessus
définis, pourvu que ces opérations ne puissent pas permettre de donner à la
Société le caractère de « marchant de biens ».
La société a été constituée en 1924 avec, dans les
cinq années suivantes, plus d’une soixantaine d’apports, en numéraires et
propriétés foncières et immobilières, dont plus de la
moitié venait d’ecclésiastiques. La société doit être composée de sept
actionnaires au minimum et rendre publique ses comptes contrôlés par un
commissaire aux comptes. L’Association diocésaine en est devenue le principal
actionnaire.
Sources
Livre blanc,
1992
g.decourt
21/03/2010