Maisons
de famille
1887-…
A la
fin du XIXème siècle se pose le problème du logement et de l’accompagnement
des personnes, en particulier des jeunes, qui quittent les campagnes pour la
ville. Plusieurs œuvres naissent alors sous le terme générique de « maison
de famille ».
Mais à l'heure de l'entrée
dans la vie sérieuse et publique, à l'heure où tant de dangers nouveaux
attendent le jeune homme, c'est de la manière dont il emploiera ses premières
années de liberté que dépendront à la fois son avenir et l'honneur de son nom
et de sa famille. Aucune illusion sur ce point n'est possible. Dès lors, tout
en se préoccupant d'organiser à Lyon le séjour de leurs fils, les parents,
s'ils sont chrétiens, doivent chercher à placer les jeunes gens dans un milieu
tel que leur éducation morale et religieuse puisse se compléter. C'est pour
donner cette sécurité aux parents qu'ont été créées les maisons de famille.
(VACHET, 1900)
Maison
Jeanne-d’Arc
- en 1887 au Cercle 44 rue Saint-Georges, qui
connaît ensuite plusieurs déménagements et changements de nom
- en 1889 au 18 quai de l’Archevêché,
- puis au 10 rue de
l’abbaye d’Ainay,
- en 1890 au 16 rue du Plat sous le nom de Maison
Saint-Irénée, devenue Maison Lacordaire
- en 1894 redevenue Maison Jeanne-d’Arc
- en 1899 revenant au 10 rue
de l’abbaye d’Ainay comme maison dominicaine
Maisons
dominicaines des étudiants
- en 1899 au 10 rue de l’abbaye d’Ainay à la place de la Maison Jeanne-d’Arc
(voir ci-dessus)
- puis au 29 rue Cavenne
Maison
mariste des étudiants
- en 1895 au 28 rue de la
Charité, 32 rue Sainte-Hélène
Maison
du Bon-Pasteur pour employés
- au 28 rue du Bon Pasteur
Maison
des religieuses Notre-Dame Auxiliatrice pour employées du commerce et ouvrières
- au 1 place Saint-Clair et 23 rue de l’Orangerie
- puis déménagée au 11 rue Bossuet.
Maison
des Jeunes convalescentes
- au 27 montée rue Saint-Barthélemy
Maison
des jeunes maçons
- rue de la Fromagerie
SOURCE : VACHET Adolphe, 1900, Lyon et ses œuvres, Maisons
de famille