musée du diocèse de lyon

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Sylvie Mingeolet

1903-1955

 

 

 

 

 

Sylvie MINGEOLET naît en 1903 à Jonage, alors dans le département de l’Isère.

 

Elle passe son Certificat d’Etudes Primaires et entre à 15 ans comme employée dans la Maison des Soieries Maurel & Chabert.

 

Elle participe au mouvement de la Jeunesse Agricole Catholique (JAC).

 

Elle anime dès 1924 et jusqu’en 1932 les camps et activités de la Maison des Jeunes de Notre-Dame Saint-Alban.

 

Elle est membre de la Jeune République de Marc SANGNIER.

 

C’est lors d’un spectacle donné à la Maison sociale de la paroisse Saint-Alban qu’elle fait la connaissance en 1926 de Joseph FOLLIET.

 

En 1930 elle fonde les Compagnes de Saint-François, dont elle devient rapidement chansonnière en compagnie de Joseph FOLLIET lui-même compagnon de Saint-François.

 

C’est sur la proposition de celui-ci qu’elle devient en 1936 secrétaire de Marius GONIN, directeur de La Chronique Sociale. A la mort de ce dernier, elle poursuit son activité avec Joseph FOLLIET, devenu directeur, dont elle devient la plus proche collaboratrice durant près de vingt ans.

 

En 1939 elle dirige les chœurs parlés des Mystères de Lyon et de Notre-Dame, œuvre de Joseph FOLLIET et Jean FALLAIX, donnée sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean à l’occasion du Congrès marial.

 

En 1940 la Direction des Œuvres du diocèse la nomme présidente de l’Union Jeanne d’Arc, fondée en 1930 pour « fédérer les œuvres et mouvements de jeunesse féminine, (et) grouper, dans les paroisses où rien n'existait encore, les jeunes filles isolées » (notice de Joseph HOURS sur l’U.J.A.), en remplacement de Denyse GERAUD qui vient de décéder. Mais elle est surtout absorbée par ses tâches à La Chronique sociale, dont elle assure la continuité de 1939 à 1942, en l’absence des responsables mobilisés puis prisonniers.

 

Pendant la guerre elle met sur pied un service social pour les réfugiés, les juifs, puis les réfractaires au Service Obligatoire du Travail (S.T.O.).

 

Tous les témoins de cette époque s’accordent à dire et écrire qu’elle seconde avec efficacité et bonne humeur Joseph FOLLIET dans les activités organisées par La Chronique comme les Semaines Sociales, le Secrétariat social et l’Ecole Normale Ouvrière du Sud-Est. J.FOLLIET la considère même comme la « seconde fondatrice des Semaines sociales ».

 

Atteinte d’un cancer elle meurt à Lyon en 1955.

 

 

 

DOCUMENTS

 

-      1958, In Memoriam. Sylvie Mingeolet. Souvenirs et témoignages, préface cardinal Gerlier

 

-      FOLLIET Joseph, 1963, Portrait du laïc franciscain

 

-      HOURS Joseph, 1997, notice sur l’Union Jeanne d’Arc, Eglise à Lyon, n°21

 

-      MALABRE Natalie, 2006, Le Religieux dans la ville du premier vingtième siècle. La paroisse Notre-Dame Saint-Alban d’une guerre à l’autre, thèse de doctorat en histoire, Université Lyon 2

(2ème partie, chapitre 7/2 : Un nouveau réseau articulé sur les Compagnes de Saint-François et le laïcat consacré, De l’Association à l’Equipe : du territoire au réseau)

 

 

 

g.decourt