musée du diocèse de lyon

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mutuelle diocésaine

 

 

Alors que depuis la loi de séparation des cultes du 9 décembre 1905, la constitution d’associations dites cultuelles, prévues par la loi, étaient refusées par l’Eglise, après la guerre de 1914-1918 et avec l’arrivée du pape Pie XI, une certaine évolution se fit jour.

 

Le 18 janvier 1924 un accord était passé entre le gouvernement français et le Saint-Siège pour la constitution d’associations cultuelles diocésaines qui pouvaient gérer des biens destinés au culte, au sens large, aussi bien des lieux de prière, de réunion que des logements de ministres du culte. Mais auparavant deux initiatives avaient été prises en direction du clergé en conformité avec d’autres lois : mutuelle et syndicat.

 

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La Mutuelle Diocésaine Rhône et Loire (MDRL) a été fondée le 15 mars 1921 par Mgr DELAY, évêque auxiliaire de Lyon. Placée sous le patronage de l’archevêque, elle avait pour objet initial d’aider les prêtres du diocèse malades et âgés et, à cette fin, d’acheter à Vernaison la « Maison de retraite des prêtres ». Son siège social était sis 8 place Saint-Jean à Lyon.

En 1987, en raison de la création du diocèse de Saint-Etienne en 1971, elle se transforme en Mutuelle Interdiocésaine Rhône et Loire (MIRL), pour les prêtres de ces deux diocèses.

En 1998, la mutuelle arrête de gérer la Maison de retraite de Vernaison, tout en restant propriétaire du lieu. Elle passe des accords avec des maisons de retraite pour l’hébergement et la prise en charge de prêtres âgés ou malades.

Ces statuts font référence explicite au Code de la Mutualité qui la régit ; son objet est précisé au fur des années :

-      verser des indemnités à ses adhérents en cas de maladie ou d’invalidité,

-      veiller à organiser leur retraite,

-      occasionnellement verser des allocations d’entraide,

-      faciliter la constitution de pensions de retraite,

-      offrir tout service prévu par l’ordonnance du 19 octobre 1945 et les lois d’organisation de la Sécurité Sociale.

Son budget est alimenté par :

-      les droits d’admission et cotisations de ses adhérents,

-      des dons et legs,

-      des subventions de collectivités publiques,

-      les intérêts des fonds placés

-      toute autre recette légale.

Son objet s’est élargi pour s’adapter aux évolutions. Ainsi est-elle amener à assurer des prestations « sur-complémentaires » pour des soins très peu remboursés par les régimes de base maladie et les régimes complémentaires maladie, ainsi que des prestations spécifiques comme l’aide ménagère, l’hospitalisation, la convalescence, la cure thermale...

 

g.decourt