indulgences
1823
Le Très-Saint accorde miséricordieusement dans le
Seigneur,
à tous et chacun des
fidèles de Jésus-Christ, de l'un et de l'autre sexe,
qui,
pour ranimer et soutenir l'œuvre très-salutaire des missions, auront donné
leurs noms à l'Association de la Propagation de la Foi, dans les diocèses du
royaume de France où, avec le consentement de l'Ordinaire, cette Association
est déjà érigée ou le sera dans la suite,
indulgence
plénière et rémission de tous leurs péchés
dans les
solennités de l'Invention de la très-sainte Croix de Notre-Seigneur
Jésus-Christ, et de saint François Xavier,
et une fois par mois,
le jour à leur choix,
si dans l'espace de
ce mois ils ont récité tous les jours les prières de l'Association ;
à condition qu'étant
vraiment pénitens et confessés et munis de la sainte
communion, ils visiteront dévotement l'église ou l'oratoire de ladite
Association, si elle en a, sinon leur propre église paroissiale et qu'ils y
adresseront à Dieu de ferventes prières pour la prospérité de notre mère, la
sainte Eglise, et selon les intentions du souverain Pontife.
Et toutes les fois que les associés réciteront, étant
au moins contrits de cœur, lesdites prières de l'Association, ou qu'ils
donneront quelque aumône en faveur des missions ou qu'ils assisteront à des
assemblées tenues pour l'objet des missions , ou enfin qu'ils exerceront toute
autre œuvre quelconque de piété ou de charité, le Très-Saint leur accorde dans
sa bonté une indulgence de cent jours.
Toutes lesquelles indulgences, tant plénières que
partielles, pourront encore être appliquées par forme de suffrage, aux âmes des
fidèles de Jésus-Christ, qui, unies à Dieu dans la charité, auront quitté cette
vie.
Or, sa Sainteté a voulu que le présent rescrit, par
grâce spéciale, eût son effet pour tous les temps à venir, de même que si des
lettres apostoliques eussent été délivrées en forme de bref. Nonobstant toutes
règles contraires.
Hercule Card. Consalvi
Scellé du Sceau
pontifical
DOCUMENTS :
- Annales de
l’Association de la Propagande de la Foi,
n°3, audience du Très-Saint du 15 mars 1823
- Annales de l’Association
de la Propagande de la Foi, 1827,
n°6 :
Par rescrit,
en date du 11 mai 1824, notre très-saint Père le Pape Léon XII a dispensé les
Associés malades ou infirmes de la visite de l'église paroissiale, prescrite
par le Pape Pie VII, pourvu néanmoins qu'ils accomplissent, selon leur pouvoir
et l'avis prudent de leur confesseurs les autres conditions requises.