paroisse
universitaire
Le
« Groupe des Professeurs Catholiques de l’Université » fut fondé en
1910 par Joseph Lotte, professeur de lycée. Dans cette époque de tension entre
l’Eglise catholique et l’Ecole républicaine, ces professeurs de l’Enseignement
Public voulaient montrer que l’on pouvait être chrétien dans un milieu laïque,
choisir l’école de tous les Français et revendiquer son appartenance au
catholicisme. J.Lotte fut tué à la guerre en décembre 1914.
H.Hours (Eglise à Lyon, Henrich, père et fils, 1998, n°9) écrit :
Avec deux collègues lyonnais,
Pierre Heinrich relança le Bulletin, qui reparut le 15 décembre 1917 et
qu'il anima désormais. C'est lui qui, à Pâques 1922, créa la première
des « Journées universitaires » annuelles. Il se trouvait de fait, et
de façon informelle, diriger de Lyon le mouvement national. Ses sympathies
actives et notoires pour l'Action Française, connues du cardinal Maurin qui lui
garda jusqu'au bout toute sa confiance, provoquaient dans le mouvement de
fortes tensions. Désireux de sauvegarder la vie de l'œuvre, Heinrich laissa la
place : à la
rentrée de 1928, il suspendit la parution du Bulletin, et passa la
présidence du groupe de Lyon à André
Latreille, pour n'en être plus qu'un membre assidu et effacé. Ce qui permit une
réorganisation du mouvement, et le transfert de sa direction à Paris.
Ce
groupe prit le nom de « Paroisse universitaire ».
(Se
reporter à la notice sur Heinrich, père et fils).