Prieuré de Randan
945
Feurs est un centre important dans
l’Antiquité romaine ; au IIIème siècle le Forez est rattaché au
Lyonnais et Feurs décline.
En 945 est attestée l’existence de
trois églises et un prieuré dédié à saint Pierre dans la commune voisine de
Randan (Randans), à ne pas confondre avec Randan en
Auvergne où Grégoire de Tours indique un monastère et un prieuré bénédictin.
En 970 le prieuré est dédié à saint
Jean-Baptiste, aux XIème et XIIème siècles il est appelé
aussi prieuré Saint-Martin et Saint-Paul.
Vers l’an 1000 le prieuré dépend de
l’abbaye de Savigny.
Le prieuré, ou le village, est
fortifié. On parle alors du château de Randan.
Il y a une chapelle dédiée à saint
Clair, surmontée d’un clocher qui sert de fanal aux bateliers de la Loire.
En
1106 le prieur nomme le curé de l’église Saint-Clair de Randan, de l’église
Saint-Clair d’Epercieux et de l’église Notre-Dame de
Feurs qui a été donnée en 1101 par l’archevêque de Lyon à l’abbaye de Savigny
qui, elle-même, l’a donnée au prieuré de Randan.
A la Révolution les bâtiments sont
vendus comme biens nationaux.
DOCUMENTS
-
BOUTIN Auguste, 1867, Histoire de la Ville de Feurs
-
BLANC M., 1898, La
vie et le culte de saint Clair, abbé de Saint-Marcel de Vienne, tome
II, pp.61-62
- PERONNET P., 1985, Randan, in Centre d’Etudes Foréziennes, Feurs.
Archéologie en milieu urbain, n°10, pp.27-30
a.chapel