Wilfrid

634-709

WILFRID naît en 634 en Angleterre.

L’Eglise d’Angleterre est alors partagée entre celtes (bretons) relativement autonomes, d’un côté, et angles et saxons liés à Rome, d’un autre.

Il étudie au monastère celtique de Lindisfarne puis à Canterbury.

En 654 il accompagne l’évêque anglais de Canterbury pour Rome et s’arrête à Lyon à l’aller et au retour. Au retour ENNEMOND, évêque de Lyon, l’ordonne clerc pour l’assister dans la gestion du diocèse de Lyon.

A la mort d’ENNEMOND en 663, il rentre en Angleterre au monastère bénédictin de Lindisfarne puis devient abbé du monastère de Rippon.

WILFRID œuvre pour un « alignement » de tous les chrétiens de l’île sur les traditions romaines.

Il est nommé évêque d’York et vient se faire consacrer à Compiègne par des évêques français pour marquer son attachement à Rome. Il ne peut prendre possession de son évêché, confié en son absence à un évêque celte. C’est en 669 qu’il peut s’y installer.

Il entre en conflit avec le roi soutenu par certains évêques et part à Rome demander l’appui du Pape. A son retour il est emprisonné. Libéré, il va dans le Sussex fonder le monastère de Selsey. Réhabilité en 686, il reprend en partie possession de son siège épiscopal. Après un autre conflit il quitte York pour devenir évêque de Lichfield. Encore en but à l’hostilité locale, il part à nouveau demander le soutien du Pape et tombe malade durant son voyage. En 705 il se retire au monastère de Ripon.

Il meurt en Angleterre en 709.

Il est considéré par les uns comme un apôtre de la réunification pour ses efforts de ralliement à Rome, par les autres comme un facteur de discorde en raison de ses « foucades ».

DOCUMENTS

- émission Le Jour du Seigneur, Vie de saint Wilfrid

- site de la CEF, Vie de saint Wilfrid

g.decourt