Claude Faure
1923-2011
Claude
(Claudius) FAURE naît en 1923.
En
1943 dans le cadre des Chantiers de
jeunesse il travaille aux aciéries de Saint-Chamond dans la Loire.
Il
est ordonné prêtre en 1949 pour le diocèse de Lyon.
Il
est nommé vicaire de la paroisse de Saint-Genest-Lerpt près de Saint-Etienne.
En
1955 il rejoint l’équipe de prêtres de la Mission de France à Givors.
En
1957 il est nommé à la paroisse Sainte-Thérèse de Villeurbanne nouvellement
rattachée au diocèse de Lyon.
Il
reçoit l’autorisation du cardinal Gerlier de partir travailler en 1957 dans une
usine de métallurgie de Villeurbanne.
Après
la lettre du cardinal Pizzardo de l’été 1959 au cardinal FELTIN, président de
la Mission Ouvrière, où est précisée l’interdiction aux prêtres de travailler
en usine ou sur un chantier, il reçoit l’accord du cardinal Gerlier, du nouvel
auxiliaire Mgr Villot, de Mgr Ancel et du Père Vial, directeur des œuvres et
futur évêque de Nantes, de rester au travail dans un métier plus « social »,
mettant ainsi en application le communiqué qu’avaient signé les évêques ayant
des prêtres au travail dans leur diocèse :
Ils tiennent à affirmer, contrairement à certaines
informations parues dans la presse, que les prêtres au travail exerçaient leur
apostolat en conformité avec la mission reçue de leur évêque. Ils ont examiné
les modalités suivant lesquelles ils expliqueront les directives du
Saint-Siège. Ils sont résolus à poursuivre avec leurs prêtres et leurs fidèles,
et spécialement les militants de l’Action Catholique Ouvrière, les efforts
entrepris pour « résoudre le grave problème de l’évangélisation « du monde
ouvrier ».
L’usine
de métallurgie quittant Villeurbanne, Claude FAURE entre à l’Hôpital Saint-Luc,
de statut catholique, au service des grands brûlés.
En
1966 il travaille à mi-temps au bloc opératoire de l’hôpital et mi-temps à
Paris-Rhône.
Fin 1965
le Vatican autorise les évêques à envoyer des prêtres au travail à temps plein,
après un temps de formation, dans un nombre limité et pour une expérience de 3
ans.
Claude
FAURE est alors officiellement envoyé comme PO « prêtre-ouvrier ».
En
1967 il travaille à plein-temps à Paris-Rhône.
A sa
retraite il concrétise l’une de ses passions en écrivant Du Bing Bang à l’Homme moderne, édité en 1999 à la Chronique Sociale.
En
2008 il fait paraître ses méditations sur la Semaine Sainte sous le titre Vendredi 3 heures souviens-toi.
Il
décède le 31 décembre 2011.
DOCUMENTS
-
voir
les notices
sur les Prêtres Ouvriers
g.decourt