musée du diocèse de lyon

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Notre-Dame de la Mercy

1663

 

 

 

 

 

Il y a déjà un prieuré à Sury, lorsqu’est érigé celui dédié à Notre-Dame de la Mercy.

 

 
Prieuré de Sury
 
En effet, en 1092 Guillaume, comte de Forez, donne à l’abbaye de l’Ile-Barbe l’église de Surieu en Forez, dédiée à saint André. Un prieur est nommé : il perçoit la dîme et nomme le curé qui reçoit la portion congrue (convenable).
 
Bientôt un château est construit et Surieu devient Sury-le-Comtal.
 
Au XIIIème siècle les comtes font construire un Hôtel-Dieu.
 
Au XVème siècle la paroisse passe aux mains du Chapitre de Lyon, puis du Roi (1527) et d’autres encore par la suite.
 
En 1479, le prieur de Sury, Jean de Bourbon, donne des statuts à la Société de prêtres de Sury qui existe depuis quelques décennies.
 
Après la sécularisation de l’abbaye de l’Ile-Barbe (1549-1551), les règles de nomination du prieur de Sury sont plus incertaines : le prieur parfois désigne son successeur, et, selon les époques, l’archevêque, le chapitre, le roi, le pape interviennent. Le dernier prieur de Sury est supérieur du Séminaire Saint-Charles de Lyon, désigné en 1763 par le Roi et pourvu des pouvoirs en 1764 par le Pape.
 
 
 
Notre-Dame de la Mercy
 
En 1609, Jacques de la Veuhe et Anne de Rostaing achètent les seigneuries de Sury, Saint-Romain-le-Puy, Monsupt et Saint-Marcellin. 
 
Les nouveaux seigneurs constatent que les différentes chapelles n’ont plus assez de revenus et qu’aucune n’est en mesure d’accueillir tous les paroissiens.
 
Vers 1630 ils font construire adossée à l’Hôtel-Dieu une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Mercy, confiée en prébende à un prêtre sociétaire. 
 
En 1663 la chapelle de Notre-Dame de la Mercy est érigée en prieuré par l’archevêque de Lyon. Ce prieuré n’a pas de moines résidents. C’est le seigneur de Sury qui nomme le prieur, et celui-ci nomme le prébendier (à revenu fixe). 
 
Certaines sources parlent d’un rattachement de ce prieuré en 1663 (1651) à l’abbaye de La Chaise-Dieu.
 
 
 
A la Révolution, la Société de prêtres est dissoute, la chapelle de Notre-Dame de la Mercy, l’église et les prieurés sont vendus comme bien nationaux. 
 

 

 

DOCUMENTS

 

 

-      RELAVE Pierre Maxime, 1899, Notes historiques sur le Prieuré, la Société des Prêtres et la Paroisse de Sury-le-Comtal, Bulletin de la Diana, janvier-mars, pp.5-51

 

-      RELAVE Pierre Maxime, 1899, Notes sur la nomination des curés et prieurs de Sury au XVIIIe s., Bulletin de la Diana, janvier-mars, pp.503-514

 

-      DUFOUR J.E., 1946, Dictionnaire topographique du département de la Loire, p.195, p.962

 

-      voir notice sur la Société de prêtres de Sury

 

a.chapel