musée du diocèse de lyon

entrée

Prieuré de Saint-Rambert-en-Forez

VIIIème s.

 

 

 

 

 

Au VIIIème siècle (peut-être même avant), sur une voie qui traverse la Loire au Gué de la Roche, des moines de l’abbaye de l’Ile-Barbe construisent un prieuré dédié à saint André, deux chapelles, l’une dédiée à saint Jean, l’autre à saint Côme.

 

En 1078 les reliques de saint Rambert sont amenées au monastère, peut-être en provenance de Saint-Rambert-en-Bugey. Le village qui s’est développé autour du monastère appelé jusque-là Saint-André-des-Olmes prend le nom de Saint-Rambert.

 

Le prieur est seigneur : il a droit de justice et d’impôt. Il nomme aux cures des paroisses voisines.

 

Au début du XIIIème siècle le prieuré s’entoure de fortifications.

 

En 1525 Antoine d’ALBON, qui deviendra archevêque de Lyon en 1563, reçoit en bénéfice l’abbaye de l’Ile-Barbe. En 1549 (1548) il consent à la sécularisation de l’abbaye de l’Ile-Barbe que demandent les moines. En 1574 il reçoit le prieuré de Saint-Rambert-en-Forez : il s’y retire en 1573 et meurt en 1574.

 

En 1779 les bâtiments qui viennent de brûler sont reconstruits.

 

En 1791 les bâtiments sont vendus comme biens nationaux.

 

L’église actuelle conserve les reliques de saint Rambert.

 

En 1970 les bâtiments du prieuré abritent le Musée des Civilisations.

 

 

 

DOCUMENTS

 

 

-       ForezInfo, Petite histoire de Saint-Just Saint-Rambert (photographies)

 

-       ForezInfo, Petite visite de l’église de Saint-Rambert (photographies)

 

-       Saint-Rambert-d’Albon au fil de l’histoire

 

-       voir notice sur Antoine D’ALBON

 

 

a.chapel