église
Saint-Romain
église
Saint-Pierre-le-Vieux
L’église
Saint-Romain
Elle est érigée au sud de la cour de
l’archevêché, dans le « Cloître Saint-Jean », qui englobe le
« groupe épiscopal », les résidences, les bureaux, les salles, le
« petit cloître » des Chanoines, les boutiques...
Le curé primitif en est l’archidiacre du Chapitre
qui loge tout à côté ; celui-ci en nomme comme chapelain un prêtre attaché
à la Primatiale.
Elle est de plus petite dimension que les trois
églises du « groupe épiscopal » : Saint-Etienne, Saint-Jean et
Sainte-Croix.
Une chapelle dédiée à la Vierge Marie est
ajoutée au début du XVème siècle. La nef est restaurée en 1560-1561
par la famille Laurencin. Une seconde chapelle dédiée à
Notre-Dame-de-Bon-Refuge est ajoutée au début du XVIIème siècle.
En 1582 y est instituée la Confrérie du Précieux
Corps de Dieu, ainsi que la Congrégation des
Filles de la Doctrine chrétienne.
L’église ne possède pas de cimetière : les
sépultures se font dans le cimetière de Saint-Pierre-le-Vieux situé hors du
Cloître.
Au XVIIème le curé de Saint-Romain
est en même temps curé de l’église Saint-Pierre-le-Vieux.
En 1743 l’église est en mauvais état. Le 20 août
elle est désaffectée par l’archevêque, le Cardinal De Tencin, et les fondations
de messes transférées à l’église Saint-Pierre-le-Vieux. Le 6 septembre elle est
vendue aux Chapitre primatial et détruite en 1744. En 1756 le terrain est cédé
à l’archevêque pour l’agrandissement de sa prison.
En 1866, c’est sur son emplacement qu’est agrandie
la rue de l’archevêché (actuelle avenue Adolphe Max).
L’église
Saint-Pierre-le-Vieux
Elle est érigée au sud et en dehors du Cloître
Saint-Jean par un certain Guillaume. Elle est de petite dimension.
Elle dépend de l’archidiacre du Chapitre primatial
comme l’église Saint-Romain.
Par la suite le chapelain est commun aux deux
églises.
Elle a son propre cimetière. Elle accueille les
tombeaux de familles connues dans des chapelles qu’elles construisent et qui
leur sont réservées : chapelles de la Sainte-Vierge, de Notre-Dame et
Saint-Michel, de Saint-Jacques et Saint-Sébastien, du Saint-Sépulcre…, puis
après le sac de 1562, la chapelle des Bellièvre en 1583.
Aux Archives municipales de Lyon est conservé
son registre des baptêmes qui commence en 1532 : c’est le plus ancien
registre paroissial du diocèse.
Au XVIème siècle, sans doute durant
l’épiscopat d’Antoine d’Albon
(1564-1573), la Confrérie de Saint-Roch
et de Saint-Sébastien y a son siège, puis fait construire à l’extérieur sa
propre chapelle. D’autres confréries qui portent le même nom existent aussi :
en l’église des Jacobins, en l’église de la Guillotière (VINGTRINIER, p.301)).
Une bulle du Pape Clément X de 1674 lui accorde des indulgences. Un règlement
en est édité en 1726.
Au XVIIème l’église est restaurée
grâce à Jacques Girinet.
En 1752 le cimetière est agrandi.
En 1791 église, sacristie et maison curiale sont
vendues comme biens nationaux et transformés en logements. Des éléments de
décoration sont récupérés : des colonnes à Ainay, des bas-reliefs au Musée
de Lyon.
En 1866 l’ensemble est détruit pour
l’aménagement de la rue de l’archevêché (actuelle avenue Adolphe Max).
DOCUMENTS
- VACHEZ Adolphe,
1866, Les tombeaux de Saint-Pierre-Le-Vieux, Revue
du Lyonnais, I. Les Laurencin, pp. 222-246, II. Les Bellièvre pp.459-489
1901, La Chapelle de Saint-Roch, à Choulans, Revue du Lyonnais, pp.290-308
- MARTIN Jean-Baptiste, 1909, Histoire des églises et chapelles de Lyon, Saint-Romain,
Saint-Pierre-le-Vieux…
- BEYSSAC Jean, 1921, Terrier
pour le curé de Saint-Romain à Lyon et la ville de Lyon du côté de l'Empire
- Archives municipales de Lyon,
Registres paroissiaux
- voir notices sur les archevêchés de Lyon, le groupe épiscopal et le Cloître
Saint-Jean
g.decourt