Florus
795-860
FLORUS naît vers 795 (vers 775-779 selon Duc, vers 805-810 selon Zechiel
Eckes).
Il est élève de l’Ecole cathédrale fondée en 799 par LEIDRADE et clerc de
l’Eglise de Lyon, qu’il appelle sa « mère
nourricière ».
Il est ordonné diacre de cette Eglise et n’a sans doute jamais été
prêtre.
Il est l’assistant de trois
archevêques : AGOBARD (814-840), AMOLON (841-852) et REMI (852-875), pour
lesquels il prépare notes et discours.
Les spécialistes de FLORUS
identifient par son style et sa méthode les ouvrages dont il est l’auteur,
alors même qu’ils ne portent jamais sa signature, mais parfois celles des
évêques pour lesquels il travaille.
Il est ainsi reconnu comme l’auteur de traités de droit ecclésiastique, théologie,
liturgie ou patrologie, de commentaires des écrits bibliques et de poésies
inspirées des psaumes.
Pour ses nombreuses compétences et son érudition on le nomme parfois
« maître » et après sa mort
« le maître de Lyon ».
Il meurt vers 860. L’Obituaire de Lyon fixe l’anniversaire de sa mort le
6 des ides de février (8 février)
Le Directeur de
l’Ecole cathédrale.
Il dirige l’Ecole cathédrale, en développe la
bibliothèque contenant alors jusqu’à près de 600 manuscrits et modernise
l’atelier de copie (scriptorium) avec une graphie adaptée à l’époque (la caroline au lieu de l’onciale et de la semi-onciale).
Son œuvre inspirera la réflexion et la pratique des Eglises des siècles
postérieurs, comme, par exemple, ses martyrologes qui serviront de base aux
martyrologes rédigés par la suite, ou les compilations des écrits des Pères
dont il est l’auteur ou l’organisateur.
Dans l’atelier sont
restaurés des manuscrits bibliques, dont par exemple :
- un manuscrit grec, qu’il préface, comprenant une liste
canonique ancienne de livres de l’Ancien et du Nouveau testament, appelé le Codex Claramontanus,
-
un manuscrit bilingue (grec, latin) contenant les évangiles dans cet
ordre : Matthieu, Jean, Luc et Marc, la troisième Épître de Jean et les
Actes des Apôtres, en partie, conservé au monastère Saint-Irénée, manuscrit
sauvé, lors du sac de la ville en 1562, par Théodore de Bèze, qui l’expédie à
la bibliothèque de Cambridge où il est conservé sous le nom de Codex Bezae
Cantabrigiensis.
Plusieurs
de ses œuvres autographes sont actuellement numérisées, parmi les 55
manuscrits de la Bibliothèque épiscopale qui ont été conservés par la
Bibliothèque Municipale de Lyon.
Le fonds ancien numérisé des manuscrits de la
Bibliothèque Municipale de Lyon porte son nom : http://florus.bm-lyon.fr/.
Le Conseiller des
évêques
Comme AGOBARD il regrette la partition de l’empire au Traité de Verdun
(843) dans le poème intitulé Querela de
divisione imperii (Complainte au
sujet de la division de l’empire).
Il soutient AGOBARD dans la querelle liturgique contre Amalaire,
originaire de Metz, aux synodes de Thionville (835) où est destitué AGOBARD
au profit d’AMALAIRE, et de Quiercy (838) où la situation s’inverse : la
réforme liturgique d’AMALAIRE est en partie retirée et AGOBARD restitué dans
son évêché.
Auprès d’AMOLON
et de REMI il critique la conception de la prédestination de Gottschalk
d'Orbais (Godelscade) et de Jean Scot, d’abord dans un document, Responsio ad
interrogationem cuiusdam de praescientia vel praedestinatione divina et de
libero hominis arbitrio (Réponse à celui qui
s’interroge sur la prescience ou la prédestination divines et sur le
libre-arbitre de l’homme, BOUHOT, 2009), appelé plus tard Sermo
Flori, puis dans Liber De tribus epistolis.
La Méthode de Florus
Dans ses écrits
il argumente à partir de séries de citations de la Bible et des Pères. Ses
traités se présentent plutôt comme des commentaires ou
« florilèges ».
Il rédige ces
commentaires, ou en organise la rédaction avec ses « écoliers », à
partir des manuscrits bibliques et patristiques de la bibliothèque. On connaît
de lui un commentaire du Code théodosien.
Pour les commentaires
pauliniens il procède ainsi :
- il recueille les textes d’un Père de
l’Eglise sur Paul,
- il reconstitue le texte de Paul, à partir
de ces textes,
- il accompagne le texte de Paul reconstitué
des commentaires du Père de l’Eglise,
- il ajoute les références sur l’origine des
commentaires.
Pour la clarté de
l’exposé il adopte dans son texte un système précis
de signes permettant la reconnaissance d'extraits et de renvois :
- voir le descriptif
de cette méthode (recherche simple : « florus »,
autoriser les pop-up) avec l’exemple du manuscrit 484, folio 113,
- autre accès au folio
113 du manuscrit 484.
La Théologie de
Florus
Sa réflexion se fonde sur une double pratique :
- celle de Parole
de Dieu, le Nouveau Testament lu par les Pères, qui s’impose dans la liturgie
plus que les symbolismes et les allégories,
- celle de
l’Eucharistie, où sont données la Parole et la Chair de Dieu à tous les
fidèles, laïcs et clercs.
Il n’est pas favorable aux innovations de la réforme liturgique que les
évêques de Charlemagne, LEIDRADE, AMALAIRE, etc., font appliquer par souci
d’unité liturgique et politique.
FLORUS insiste sur la « tradition du Seigneur » pour
l’Eucharistie ; les Apôtres transmettent ce qu’ils ont reçu et l’Eglise
met en œuvre l’Ecriture lorsqu’elle vit les sacrements ;
« l’Eucharistie fait l’Eglise ».
Le Seigneur a remis, transmis, livré (tradidit) par une transmission-tradition à la fois
verbale et réelle les paroles sacramentelles au moyen desquelles il rend
lui-même présents, de par la puissance de l’Esprit paraclet, son saint corps et
son sang. Le calice est celui que le Seigneur a transmis (tradidit) aux Apôtres et c’est grâce à cette
transmission (ex traditione) que
l’Eglise consacre le mystère du Corps et du Sang du Seigneur (de Expositio,
col.53A).
Nous avons ici une remarquable expression de la liaison intime dans
l’économie du salut, entre Tradition divino-apostolique, Ecriture et Eglise
concourant ensemble à la célébration de l’eucharistie. Liaison intime que le
concile Vatican II devait décrire en des termes étonnamment proches de ceux du
diacre lyonnais (Cf. Dei Verbum,
§ 7)
(DE MARGERIE, 1989,
p.114-115).
FLORUS s’en tient à la théologie, communément admise en son
temps, de l’unité du « Corps du Christ », à la fois corps du Verbe,
corps eucharistique et corps ecclésial, théologie mise en danger par des
interprétations allégoriques de la fraction de l’hostie.
Amalaire avait expliqué le rite de la fraction de l’hostie
comme signifiant trois parties ou trois états du corps du Christ : « Le corps du Christ a trois formes (...) En premier lieu, le corps saint et sans tache pris de la
Vierge Marie ; en second lieu celui qui chemine sur la terre ; en troisième
lieu, celui qui repose dans les tombeaux. La particule de l’hostie qu’on met
dans le calice signifie le corps du Christ ressuscité des morts ; la partie que
consomme le prêtre ou le peuple désigne celui qui chemine sur la terre ; celle
qui reste sur l’autel, la partie reposant dans les tombes. » (De officiis liber, III,
c.35). Florus voit là non seulement un symbolisme arbitraire et nouveau, mais
un danger pour l’unité absolue du corps ecclésial du Christ : « L’unique
Chef, le Christ, a un unique corps fait de tous les élus... » (Lettre aux évêques contre Amalaire, 7). « Tous, ceux d’autrefois comme ceux d’aujourd’hui, les
vivants aussi bien que les morts, nous sommes un seul pain dans le Christ, nous
sommes incorporés et unis au Christ... »
(Discours au concile de Quierzy).
Florus exagérait dans ses accusations, mais la thèse qu’il défendait répondait
à la vision de l’Église qu’on tenait alors communément, caractérisée par le
sens de l’unité de mystère entre le Christ et l’Église, et de l’unité de
l’Église entre le ciel et la terre.
(CONGAR, 1970, p.56)
FLORUS s’oppose à l’évolution que connait l’Eglise de son temps, où le
clergé se sépare des fidèles dans l’action liturgique et la disposition
spatiale des églises.
Dans le Liber officialis d’Amalaire, vers 827, le sacrifice
eucharistique apparaît comme offert moins par tous les fidèles (par le
ministère des prêtres) que par les prêtres pour les fidèles. Le prêtre entre
seul dans le Canon. Florus dans son remarquable De actione missarum (835-838) exprime mieux la tradition
ancienne. Pour lui, la célébration eucharistique ne comporte pas un seul pôle
actif, le prêtre qui la préside, mais deux : le Christ a remis la
célébration du mémorial de sa passion aux Apôtres, et ceux-ci « generaliter
omni ecclesiae » (c.60 : PL
119, 52 B- 53 B). Dans cette célébration il y a deux personnes actives, encore
que dans des conditions inégales, le sacerdos et l’ecclesia, c’est-à-dire
l’assemblée des fidèles (De Actione missarum cc. 22, 42, 43, 54, 64). Florus a créé la formule appelée à devenir
classique : « quod enim adimpletur
proprie ministerio sacerdotum, hoc generaliter agitur fide et devotione
cunctorum » (c.52), « ce
qui est accompli proprement par le ministère des prêtres est fait par
l’ensemble, grâce à la foi et à la dévotion de tous les fidèles ».
Cependant, à cette
époque les fidèles ne comprenaient plus le latin. A partir de la fin du VIIIe
siècle, le Canon est récité tout bas, le prêtre célèbre dos au peuple, les
fidèles n’apportent plus leurs offrandes à l’autel, les messes solitaires se
multiplient dans les monastères ; au début du IXe siècle, au lieu du simple « qui tibi offerunt », on dit « pro quibus tibi offerimus vel qui tibi offerunt ». Les Ordines rédigés
vers le milieu du Xe siècle en pays franc, notamment dans la région rhénane,
homologuent et fixent les progrès d’un certain éloignement du prêtre par
rapport aux fidèles. Le contenu concret du mot ecclesia pourrait
bien en être affecté. On pourrait commencer à cette époque la liste des
témoignages faisant consister l’Église principalement dans le clergé.
(CONGAR,
1970, pp.56-57)
L’influence de
Florus
FLORUS écrit pour l’instruction des fidèles et des clercs de
son temps, et souvent en adversaire virulent de théologiens et liturgistes
comme AMALAIRE.
Ses écrits ont été conservés et copiés : on possède de
lui 19 manuscrits, on connaît une centaine de copies de sa compilation sur
Augustin, et ses œuvres ont été éditées à partir de 1548.
S’il est encore cité par Hincmar de Reims (†882) ou Rémi d’Auxerre (†908), c’est pourtant AMALAIRE qui eut
le plus d’influence dans les siècles suivants. Toutefois la pensée de FLORUS
sera progressivement redécouverte à partir du XIXème siècle avec la
fin des interprétations par trop allégoriques de la liturgie.
Dans les années
autour de la dernière guerre où se dessine le « mouvement
liturgique » (ainsi le curé de la paroisse Saint-Alban de Lyon est-il
autorisé à célébrer la messe en français, face au peule), FLORUS connaît un
renouveau d’intérêt :
- Paul DUC édite sa thèse de doctorat en
théologie de la Faculté de théologie de Lyon sur l’Expositio missae en 1937,
- Henri DE LUBAC, à l’hiver 1937-1938, dans
un cours à cette même faculté, édité en 1944, sur l’évolution de la
signification des termes corpus mysticum,
corpus verum, caro spiritualis, caro mystica, au Moyen Age, remet dans leur
contexte la thèse d’AMALAIRE et celle de FLORUS, dans lesquels il salue deux
spécialistes de la liturgie : Florus,
archidiacre de Lyon, personnage également considérable, écrivain de mérite et,
lui aussi, liturgiste de premier plan (1944, p.303) ; Jourjon dans Recherches de Sciences Religieuses (2003, RSR 4/91) évoque l’origine
de l’ouvrage de De Lubac qui cite d’ailleurs abondamment le texte de DUC,
- Célestin CHARLIER, réfugié à Lyon
(1940-1945), découvre les œuvres de FLORUS et son écriture dans des documents
publiés sous d’autres noms que le sien.
FLORUS peut apparaître alors d’une certaine modernité par la priorité
qu’il donne aux écrits bibliques et patristiques dans la réflexion théologique.
« Une foi fondée sur les Ecritures
et le témoignage des Pères, tel est bien le message de Florus de Lyon »
(FRANSEN, 2002, I, XXVIII).
Et précisément, avec
ses centres d’études et de recherches (Facultés Catholiques, Scolasticat
jésuite de Fourvière, Université d’Etat, Sources Chrétiennes, Séminaire
Saint-Irénée…), Lyon est connu après 1945 pour les travaux qui y sont conduits
en théologie dite
« positive » (« les
sources positives de la Révélation : l’Ecriture, la Tradition, les
expressions anciennes du Magistère », in RAHNER K., VORGRIMLER H,
1961, Petit Dictionnaire de théologie
catholique), et ont amené un renouvellement des approches dogmatiques et
préparé en cela les Constitutions du dernier Concile.
En effet, comme le
note DE MARGERIE, « le concile Vatican II devait décrire en des termes
étonnamment proches de ceux du diacre lyonnais » le rapport
Ecriture-Tradition (Constitution Dei
Verbum, n°7). Et JUNGMANN (1951), regrettant que les positions soutenues en autres par FLORUS aient été trop vite
oubliées (« Malheureusement, par la suite, l'influence de ces
tentatives s'effaça devant celle d'AMALAIRE… » (I, p.122), en
appellera au retour à la « norme des
Pères », thèse retenue par ce même concile
(Constitution Sacrosanctum
concilium,
n°50).
FLORUS représente l’une des figures possibles de
l’ « intellectuel » au service de sa communauté de foi.
DOCUMENTS
-
Monumenta Germaniae
historica, Pœtæ latini ævi carolini, Flori Lugdunensis Carmina p.507-566
-
Florus Lugdunensis, Opera ambrosius mediolanensis (manuscrit)
- FLORUS, Livre de l’élection des Evêques
(av.824), traduction Gaudemet Jean, 1979, Les
élections dans l'Église latine des origines au XVIe siècle, pp.71sq
-
Médiathèque Troyes, manuscrits
numérisés de Florus
-
Bibliothèque Municipale de Lyon, Bibliothèque
épiscopale de Lyon
- Bibliothèque
Nationale de France, Exposition sur les
Carolingiens
-
Ministère de la culture, enluminures
des ouvrages de Florus
-
Bibliothèque numérisée de
Florus, reconstitution de la bibliothèque de FLORUS
-
Obituarium Lugdunensis Ecclesiae, (éd Guigue M.C., 1867, Nécrologe des personnages illustres de
l’Eglise métropolitaine de Lyon du IXè au XVè siècle).
- QUENTIN Henri (dom),
1908, Les martyrologes historiques du
moyen âge : étude sur la formation du martyrologe romain. Le
martyrologe de Florus de Lyon, pp.222sq
- FRANSEN Paul Irénée, COPPIETERS’T WALLANT B., DEEMEULENAERE R., Flori Lugdunensis Opera Omnia. 2002, tome 1, 2006, tome 2, 2007, tome 3, (recension MENAGE C. Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 2003/161-2, pp. 731-732)
- Recueil
de fragments de manuscrits en latin, réunis par BALUZE Etienne
(1630-1718) : notes de Florus aux ff. 9-16 et
17-31
-
Codex
Bezae (présentation, historique,
texte…)
- Codex Claramontanus (bref
historique)
- MIGNE (éd.), Dictionnaire de patrologie, pp.739-755
- DUC Paul, 1937, Etude sur l’ « expositio
missae » de Florus de Lyon, suivie d’une édition critique (thèse de doctorat
en théologie, Facultés Catholiques de Lyon)
-
DE LUBAC Henri, 1944, Corpus Mysticum. L’Eucharistie et l’Eglise au Moyen Age
-
CHARLIER
Célestin
- 1945, Les manuscrits personnels de Florus
de Lyon et son activité littéraire, in Mélanges
E. Podechard, repris in Revue
bénédictine, 2009/119
- 1947, La
compilation augustinienne de Florus sur l'Apôtre. Sources et authenticité, Revue bénédictine, 57
- 1952,
Une oeuvre inconnue de Florus de Lyon: la collection
"de fide" de Montpellier, Traditio,
8
- Florus, Dictionnaire de spiritualité, t. 5,
pp.514-526
-
FRANSEN
Paul Irénée
- 1955, Les
commentaires de Bède et de Florus sur l'Apôtre et
saint Césaire d'Arles, Revue bénédictine, 65
- 1977, Les extraits d'Éphrem latin dans la compilation des XII Pères de
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- 1984, Description de la collection Hieronymienne de Florus de Lyon sur l'apôtre, Revue bénédictine, 94
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- 1994, Le sermon 68 de saint Augustin chez Florus de Lyon. Identification
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- 1999, Notes marginales de Florus dans un manuscrit de Cluny, Revue bénédictine, 109
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Explication génétique de la messe romaine, trois tomes
- CONGAR Yves, 1970, L’Eglise. De saint Augustin à l’époque
moderne
-
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des Etudes Augustiniennes, 21/3-4, pp.302-316, (autre
source)
- PEYRAFORT Monique, 1987, Un nouveau fragment du Commentaire augustinien de Florus de Lyon sur les Epîtres de saint Paul, Revue des Etudes Augustiniennes, 33, pp.132-136
-
De MARGERIE Bertrand, 1989, Vous
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- DOLBEAU François,
1994, Nouveaux
sermons de saint Augustin pour la conversion des païens et des donatistes
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-
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- HOLTZ Louis, De
l’Antiquité à l’époque carolingienne : la Bibliothèque de Florus de Lyon,
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- CHARLIER C., Les manuscrits personnels de Florus de Lyon
et son activité littéraire, pp.252-269
- HOLTZ L., Le manuscrit Lyon B. M. 484 (414) et la
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- DE CONINCK L., B. COPPIETERS’T
WALLANT, R. DEMEULENAERE, Pour une
nouvelle édition de la compilation augustinienne de Florus sur l’Apôtre Paul,
pp.316-335
- ZECHIEL-ECKES K., Eine neue Arbeitshandschrift des Diakons
Florus von Lyon. Der Kommentar des Ambrosius zum CXVIII. Psalm (Cod. FIRENZE, Bibl.
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- BOUHOT J.P., Le Sermo Flori sur la prédestination,
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- BOGAERT P.M., Florus et le Psautier. La lettre à Eldrade de
Novalèse, pp.403-419
- BOGAERT Pierre
Maurice, 2009, Florus et le Psautier. La lettre à Eldrade de Novalèse, Revue
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- GUERZAGUET Camille, 2011, La Collection ambrosienne de Florus de Lyon : sources d’une compilation et enjeux d’une méthode de travail, Mélanges de l’Ecole française de Rome, 123/2
- CHAMBERT-PROTAT P., DOLWECK F., GUERZAGUET C., 2016, Les Douze compilations pauliniennes de Florus de Lyon : un carrefour des traditions patristiques au IXè siècle
- CHAMBERT-PROTAT
Pierre, 2014, Les centons augustiniens de Florus de Lyon : minutie, érudition
et vulgarisation
-
CHAMBERT-PROTAT
Pierre, 2016, « Un thresor abbregé de tout ce que les saincts peres ont escrit sur les epistres de s. paul » ? Quelques faits, réflexions et
questions sur le Grand Œuvre de Florus
- CHAMBERT-PROTAT Pierre, 2017, Le Codex Seguierianus de Cyprien (Paris, BNF, lat. 10592) à l’épreuve de Florus de Lyon
-
CHAMBERT-PROTAT
Pierre 2016, Florus de Lyon, lecteur des Pères : Documentation et travaux patristiques
dans l'Église de Lyon au IXe siècle
- CHAMBERT-PROTAT
Pierre, 2017, Florus de
Lyon et le De fide
d’Ambroise.
- CHAMBERT-PROTAT Pierre, 2018, Le travail de Florus de Lyon sur la prédestination : un état de la documentation conservée : Avec un dossier d’extraits patristiques resté inédit
- CHAMBERT-PROTAT
Pierre, 2018, Le
manuscrit Montpellier 157 de Mannon
de Saint-Oyen et la collection De pascha
de Florus de Lyon
- CHAMBERT-PROTAT
Pierre, 2019, Des
computistes au travail sous Agobard : Pour une “archéologie” de la vie
intellectuelle dans le Lyon carolingien
- CHAMBERT-PROTAT
Pierre, 2020, The School at Lyon after Florus’ Death: Investigating a poorly documented milieu
- CHAMBERT-PROTAT
Pierre 2021 Inventer
un auteur médiéval : de « quidam Florus » au « célèbre Flore »
- CHAMBERT-PROTAT
Pierre 2021 « La
référence bibliographique. Expérimentations et débats méthodologiques au IXe
siècle »
- CHAMBERT-PROTAT Pierre https://florus.hypotheses.org/
- voir les notices sur LEIDRADE, sur AMOLON, sur AGOBARD, sur la BIBLIOTHEQUE EPISCOPALE DE LYON,
sur AMALAIRE
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