LE PLAN
IMMOBILIER DIOCESAIN
faits &
analyses
1ère
partie : FAITS
Dans un premier temps, nous rappellerons
la chronologie des faits tels qu’ils ont été rendus publics, puis nous les
reprendrons pour chacun des sites et structures concernés.
CHRONOLOGIE
JANVIER
2005
LE SITE INTERNET DIOCESAIN annonce que le
9 janvier 2005, lors de la cérémonie des vœux diocésains, l’Evêque a rendu
public le Plan immobilier diocésain qui comporte la vente de 4 sites et le
réaménagement de 3 autres :
Ventes :
-
Le
séminaire Saint-Irénée (Sainte-Foy les Lyon).
-
L’ensemble
immobilier 2 rue Jean Carriès (services diocésains) -
place Saint-Jean (école catholique).
-
L’église
et les locaux attenants de la paroisse Sainte-Marie de la Guillotière (Lyon 7ème).
-
Le
terrain et l’immeuble du 300 avenue Jean Jaurès (Lyon 7ème).
Réaménagements :
-
La
Maison Saint-Irénée, place Saint-Irénée (Lyon 5ème) destinée à
accueillir l’Archevêché, le Séminaire, RCF.
-
La
Maison Saint-Jean Baptiste (6 avenue Adolphe Max, Lyon 5ème)
destinée à accueillir l’ensemble des services diocésains,
-
La
Maison Saint-Joseph (Francheville) destinée à accueillir les sessions de
réflexion, formation, etc.
Parallèlement à ce Plan immobilier, une
réorganisation des services et personnels est annoncée.
Le calendrier des opérations est précisé
comme suit :
-
Les
négociations pour la vente des 4 sites commencent en janvier 2005.
-
Les
études préalables aux réaménagements des 3 sites courront toute l’année 2005.
-
Les
travaux de réaménagement de ces sites commenceront au printemps 2006.
-
La
fin des opérations est prévue en 2012.
LA PRESSE LOCALE rend compte de
la conférence de presse donnée par l’Evêque diocésain à la suite de ces
annonces et publie le chiffrage des opérations :
Ventes :
-
Le
séminaire Saint-Irénée : le produit de la vente est estimé à 3,5 millions
d’euros.
-
L’ensemble
immobilier 2 rue Jean Carriès (services diocésains) -
place Saint-Jean (école catholique) : le produit de la vente est estimé à
6 millions d’euros.
-
L’église
et les locaux attenants de la paroisse Sainte-Marie de la Guillotière (Lyon 7ème) :
le produit de la vente est estimé à 4,5 millions d’euros.
-
Le
terrain et l’immeuble du 300 avenue Jean Jaurès (Lyon 7ème) :
le produit de la vente est estimé à 1 million d’euros.
Le produit total de ces ventes est
estimé à 15 millions d’euros.
Réaménagements :
-
La
Maison Saint-Irénée, place Saint-Irénée (Lyon 5ème) : aucun
chiffrage des coûts n’est donné.
-
La
Maison Saint-Jean Baptiste (6 avenue Adolphe Max, Lyon 5ème) :
aucun chiffrage des coûts n’est donné.
-
La
Maison Saint-Joseph (Francheville) : les coûts des travaux sont estimés à
7,5 millions d’euros.
La totalité des coûts de réaménagement
est estimé à 19 millions d’euros.
L’écart négatif entre le produit des
ventes et les coûts de réaménagement est estimé à 4 millions d’euros.
DECEMBRE
2005
LE SITE INTERNET DIOCESAIN annonce que le 14 décembre 2005, au cours
d’une conférence de presse, l’Evêque diocésain a fait le point sur l’avancée du
Plan immobilier qui prend le nom de « Cap 2009 » (2009
semblant indiquer la date de fin des opérations) :
Ventes :
-
Le
séminaire Saint-Irénée : le site deviendrait un centre de séminaires ou
des logements ou bien un établissement à caractère sanitaire et social. « Début
2006 un compromis pourrait être signé ».
-
L’ensemble
immobilier 2 rue Jean Carriès (services diocésains) -
place Saint-Jean (école catholique) : les négociations sont en cours avec
les Frères des Ecoles chrétiennes pour l’achat de l’ensemble, dont leur
école occupe la partie sise place Saint-Jean. Est prévu un accord « dans
les mois à venir ».
-
Le
terrain et l’immeuble du 300 avenue Jean Jaurès (Lyon 7ème) sont
vendus à Habitat & Humanisme.
-
L’église
et les locaux attenants de la paroisse Sainte-Marie de la Guillotière (Lyon 7ème) :
un permis de démolir l’église a été déposé par le diocèse pour faciliter la
vente à l’un des acquéreurs potentiels qui construirait une nouvelle église
mieux adaptée à son culte ; l’Evêque diocésain a décrété la suppression de la
paroisse
Réaménagements :
-
La
Maison Saint-Irénée, place Saint-Irénée (Lyon 5ème) : les travaux
commenceront en juin 2006 pour une durée de 2 ans (fin prévue en juin 2008).
-
La
Maison Saint-Jean Baptiste (6 avenue Adolphe Max, Lyon 5ème) :
les travaux commenceront au premier trimestre 2007.
-
La
Maison Saint-Joseph (Francheville) : les travaux commenceront en juin 2006
pour une durée de 2 ans (fin prévue en juin 2008).
Le coût total des
ces réaménagements est supérieur à 20 millions d’euros que le produit des
ventes ne pourra couvrir totalement : « le diocèse fera appel
prochainement aux dons des catholiques ».
Dans un document de 5 pages intitulé
« le Plan Directeur Immobilier pour le Diocèse de Lyon. Où en
est-on ? Où va-t-on ? », les opérations sont décrites ainsi
:
Ventes :
-
Le
séminaire Saint-Irénée : un compromis de vente est prévu début 2006.
-
L’ensemble
immobilier 2 rue Jean Carriès (services diocésains) -
place Saint-Jean (école catholique) : un accord de vente est prévu « dans
les mois à venir ».
-
L’église
et les locaux attenants de la paroisse Sainte-Marie de la Guillotière (Lyon 7ème) :
un permis de démolir l’église a été déposé pour augmenter de 50% le prix de
vente.
-
Le
terrain et l’immeuble du 300 avenue Jean Jaurès (Lyon 7ème) :
un compromis de vente est prévu avec Habitat & Humanisme fin 2005.
Réaménagements :
-
La
Maison Saint-Irénée, place Saint-Irénée (Lyon 5ème) sera Maison
épiscopale (Archevêché), lieu de formation (Séminaire) et de rayonnement
(RCF) : la démolition des parties vétustes est prévue pour mettre en
valeur l’immeuble central de Soufflot ; les travaux commenceront au
second semestre 2006 pour une durée de 18 à 20 mois (fin prévue vers septembre
2008).
-
La
Maison Saint-Jean Baptiste (6 avenue Adolphe Max, Lyon 5ème) : sont
prévus un accès direct à la Chapelle des Chanoines de la Cathédrale, le
réaménagement des cours intérieures ; les travaux commenceront au premier
trimestre 2007 pour une durée de 18 mois (fin prévue en septembre 2008),
-
La
Maison Saint-Joseph (Francheville) : les travaux commenceront en juin 2006
pour s’achever au dernier trimestre 2007.
En conséquence :
-
Les
services diocésains sont regroupés sur 3 sites dénommés ainsi : Maison
Saint-Irénée, Maison Saint-Jean Baptiste, Maison Saint-Joseph,
-
L’Archevêché
quitte le bâtiment en location de Fourvière.
La conduite du projet « Cap 2009 »
s’organise ainsi :
-
un
Comité de pilotage de l’immobilier (COPIL)
+
supervisé par le Vicaire général modérateur des services sous l’autorité de
l’Evêque diocésain,
+ animé par un laïc bénévole,
-
deux
responsables diocésains :
+
le Vicaire épiscopal chargé des affaires économiques,
+
l’Econome diocésain, laïc salarié,
-
un
suivi du projet sur chaque site par un laïc bénévole, en concertation avec les
futurs utilisateurs,
-
deux
laïcs bénévoles chargés des ventes,
-
une
assistante, laïc salarié.
Les travaux s’étaleront de 2006 à 2009,
conduits par 3 cabinets d’architecte.
La livraison est prévue en 2008 et 2009.
Le produit des ventes est estimé entre
15 et 19 millions d’euros, « la volonté est de vendre pour une
utilisation conforme à l’éthique chrétienne et au prix du marché ».
Le coût des réaménagements est estimé
entre 20 et 24 millions.
Les ressources supplémentaires
nécessaires sont estimées à 5 millions d’euros sur 5 ans.
JANVIER
2006
LE SITE INTERNET DIOCESAIN publie un communiqué le 19 janvier
2006 : « diverses informations à caractère parfois polémique ayant
été diffusées ces dernières semaines par différents médias » au sujet
du devenir du site de la paroisse Sainte-Marie de la Guillotière ,
l’Archevêché rappelle que :
-
la
suppression de la paroisse est effective depuis le 1er janvier 2006,
-
« l’église
Sainte-Marie de la Guillotière n’étant pas inscrite à l’inventaire des
monuments historiques, le diocèse a déposé, à titre conservatoire, une demande
de permis de démolir auprès des autorités compétentes »
-
le
diocèse souhaite vendre à une communauté chrétienne de rite catholique ou non,
-
l’Evêque
diocésain a confié au Comité de pilotage de l’immobilier (COPIL) la conduite du
projet « Cap 2009 »,
-
« restant
à l’écoute de tous, l’Archevêché de Lyon continuera, dans un souci de
clarté et de transparence, d’informer les catholiques et l’ensemble des
Lyonnais de l’avancée de la réalisation de ce plan immobilier ».
JUIN
2006
Au CONSEIL PRESBYTERAL du 13 juin
2006 l’Evêque diocésain fait le point pour les prêtres :
Ventes : -
Le séminaire Saint-Irénée : il existe 4
propositions de vente chiffrées entre 6 et 8 millions d’euros. -
L’ensemble immobilier 2 rue Jean Carriès (services diocésains) - place Saint-Jean (école
catholique) : il existe un bail avec les occupants jusqu’en 2014. -
L’église et les locaux attenants de la paroisse
Sainte-Marie de la Guillotière (Lyon 7ème) : le permis de
démolir l’église a été retiré ; une école catholique achète le site et
en conserve l’église. -
Le terrain et l’immeuble du 300 avenue Jean Jaurès
(Lyon 7ème) : la vente est faite. Réaménagements : -
La Maison Saint-Irénée, place Saint-Irénée (Lyon 5ème)
: le projet de rénovation sera revu en raison de son coût trop élevé (10
millions d’euros). -
La Maison Saint-Jean Baptiste (6 avenue Adolphe
Max, Lyon 5ème) : aucune information n’est donnée. -
La Maison Saint-Joseph (Francheville) : les
travaux commenceront en septembre 2006. MARS
2007 Au
CONSEIL PRESBYTERAL du 22 mars 2007, l’Evêque diocésain fait le point
pour les prêtres : Ventes : -
Le séminaire Saint-Irénée : la vente se fait
au prix du marché de l’immobilier. -
L’ensemble immobilier 2 rue Jean Carriès (services diocésains) – place Saint-Jean (école
catholique) : la situation est bloquée. -
L’église et les locaux attenants de la paroisse
Sainte-Marie de la Guillotière (Lyon 7ème) : c’est la Mairie
de Lyon qui a proposé de vendre à l’école Sainte-Jeanne
de Lestonac. -
Le terrain et l’immeuble du 300 avenue Jean Jaurès
(Lyon 7ème) : Habitat & Humanisme a acheté. Réaménagements : -
La Maison Saint-Irénée, place Saint-Irénée (Lyon 5ème) : + le projet de
réaménagement est totalement abandonné, + le Séminaire
ne s’installera pas sur ce site mais dans un nouveau site à acquérir :
le Foyer Parcher place de Fourvière (Lyon 5ème),
pour un coût de 10 millions d’euros (achat et restauration) dont 5 à la
charge du diocèse : il y a eu mésentente entre l’équipe du Séminaire et
le COPIL et entente des évêques concernés sur le nouveau projet, est-il
précisé, -
La Maison Saint-Jean Baptiste (6 avenue Adolphe
Max, Lyon 5ème) : il existe des problèmes avec les Bâtiments
de France, La Maison Saint-Joseph (Francheville) : les travaux se déroulent selon le calendrier prévu. Ajouts : -
Le site Sainte-Blandine est désormais inclus dans
le Plan immobilier. La construction d’une nouvelle église est prévue à Vaulx-en-Velin. L’Evêque annonce que la société Lyonnais & Forez (voir fiche sociétés Lyonnais & Forez, Galys, Financière Apis) ne peut plus prendre à sa charge les biens des écoles catholiques dont elle est propriétaire. LE JOURNAL LE PROGRES rend compte
alors de ces modifications apportées au Plan immobilier diocésain : -
La Maison Saint-Irénée, place Saint-Irénée (Lyon 5ème) :
le projet de réaménagement est abandonné ; il y a possibilité de vente
du site ; RCF reste sur le site pour les deux ans à venir. -
L’Archevêché reste sur le site de Fourvière :
son déménagement ne fait plus partie des priorités. -
Le Séminaire s’installe au Foyer Parcher, propriété des religieuses de Jésus-Marie :
son installation est prévue fin 2008. JUIN 2007 LE SITE INTERNET DIOCESAIN publie en
juin 2007 un point d’information : Ventes : -
Le séminaire Saint-Irénée est vendu au Groupe Buildinvest
pour accueillir une centaine d’appartements, « avec de nombreuses
contraintes de conservation de l’aspect extérieur du bâtiment » ;
l’acheteur venait de rendre lui-même public son achat par un communiqué du 20
juin 2007. -
L’ensemble immobilier 2 rue Jean Carriès (services diocésains) - place Saint-Jean (école
catholique) : les négociations se poursuivent « pour l’achat
partiel ou total de l’ensemble immobilier ». -
L’église et les locaux attenants de la paroisse
Sainte-Marie de la Guillotière (Lyon 7ème) : une promesse de
vente sera signée en septembre 2006 avec l’Association Sainte-Jeanne
de Lestonac, qui conserve l’église, et installera
ses écoles à la rentrée 2008, -
Le terrain et l’immeuble du 300 avenue Jean Jaurès
(Lyon 7ème) : l’acte de vente a été signé le 31 octobre 2006
avec Habitat & Humanisme. Réaménagements : -
La Maison Saint-Irénée, place Saint-Irénée (Lyon 5ème) :
aucune information n’est donnée. -
La Maison Saint-Jean Baptiste (6 avenue Adolphe
Max, Lyon 5ème) : le bâtiment étant en « secteur
sauvegardé », le projet initial a dû être modifié ; les travaux
commenceront s’achèveront en fait en 2009. -
La Maison Saint-Joseph (Francheville) : les
travaux commenceront le 1er décembre 2006 pour s’achever en
septembre 2008. Le coût des réaménagements est évalué
entre 20 et 22 millions d’euros. Le produit des 4 ventes est estimé
entre 17 et 18 millions d’euros. « L’écart sera de 3 à 5
millions d’euros. Il sera financé par des dons et legs et par des
souscriptions auprès des diocésains » : Il
est annoncé que le Plan immobilier concerne désormais aussi deux autres
projets : -
ensemble immobilier de la paroisse
Sainte-Blandine, situé 48-52 cours Charlemagne (Lyon 2ème) :
étude-programme. Vaulx-en-Velin : construction d’une église. SEPTEMBRE 2007 LE JOURNAL LE PROGRES du 29
septembre 2007 publie un entretien avec l’Evêque diocésain à l’occasion du
cinquième anniversaire de son installation. Entre autres, est fait le point
sur le « plan immobilier devenu « Cap 2009 » qui a connu
quelques zigzags » : Ventes : -
Le séminaire Saint-Irénée : il est vendu. -
L’ensemble immobilier 2 rue Jean Carriès (services diocésains) – place Saint-Jean (école
catholique) : « le projet n’est pas finalisé ». -
L’église et locaux attenants de la paroisse
Sainte-Marie de la Guillotière (Lyon 7ème) : le site est vendu
pour devenir un lycée catholique. -
Le terrain et l’immeuble du 300 avenue Jean Jaurès
(Lyon 7è) : la vente a été faite à Habitat & Humanisme. Réaménagements : -
La Maison Saint-Irénée, place Saint-Irénée (Lyon 5ème) :
le projet est abandonné et aucune décision n’est encore prise sur l’avenir du
site. -
La Maison Saint-Jean Baptiste (6 avenue Adolphe
Max, Lyon 5ème) : « le permis a été déposé depuis
plus d’un an et il a fallu le retoucher ». -
La Maison Saint-Joseph (Francheville) : le
plan est respecté. Ajout : -
Le site de la paroisse Sainte-Blandine (Lyon 2ème)
est appelé à devenir dans le cadre du projet urbain de La Confluence
« un lieu attractif », avec l’accueil de certains services
diocésains. Dans cet entretien on apprend que les
finances diocésaines ont été redressées : « quand je suis
arrivé, nous avions en réserve 0,3% du budget annuel… nous avons fixé une
gestion « en bon père de famille » pour avoir devant nous une fois
et demi le budget ». MAI 2008 LE SITE INTERNET DIOCESAIN annonce en mai
2008 qu’une vente de mobiliers, livres, etc. aura lieu le 17 mai 2008 sur le
site du Séminaire avant son déménagement. JUIN 2008 LE SITE INTERNET DIOCESAIN annonce en juin 2008 : -
La Maison Saint-Jean Baptiste (6 avenue Adolphe
Max, Lyon 5ème) : les travaux débuteront au second semestre
2008 pour s’achever à l’été 2010. -
Les services diocésains regroupés dans cet
immeuble déménagent jusqu’en mai 2010 à la Maison Saint-Irénée, place
Saint-Irénée (Lyon 5ème). JUILLET 2008 LE JOURNAL LE PROGRES du 1er
juillet 2008 rend compte de propos de l’Evêque diocésain devant les prêtres : Ventes : -
Le Séminaire Saint-Irénée : le Séminaire
quitte le site de Francheville à l’été 2008 pour aller au Foyer Parcher à Fourvière qui sera disponible, après
travaux, en septembre 2009 ; il s’installe en attendant à la Maison
Saint-Irénée. -
L’ensemble immobilier 2 rue Jean Carriès (services diocésains) – place Saint-Jean (école
catholique) : aucune information n’est donnée. -
L’église et les locaux attenants de la paroisse
Sainte-Marie de la Guillotière (Lyon 7ème) : le site est
vendu pour devenir le lycée Jehanne de Lestonac. -
Le terrain et l’immeuble du 300 avenue Jean Jaurès
(Lyon 7ème) : aucune information n’est donnée. Réaménagements : -
La Maison Saint-Irénée, place Saint-Irénée (Lyon 5ème)
accueille pour deux ans les services diocésains, pour un an le Séminaire, RCF
demeurant sur place. -
La Maison Saint-Jean Baptiste (6 avenue Adolphe Max,
Lyon 5ème) : les travaux commencent le 4 juillet 2008, les
services diocésains déménagent à la Maison Saint-Irénée pour une durée de 2
ans. -
La Maison Saint-Joseph (Francheville) : le plan
est respecté et la réouverture est prévue le 15 septembre 2008. Le Plan immobilier : -
permet de réduire de moitié les ressources
immobilières diocésaines, qui passent de 40 000m2 à
20 000 m2, -
avec les 4 ventes prévues, -
avec les réaménagements des 3 sites qui sont : + la Maison
Saint-Joseph pour un coût de 10 millions d’euros, + le Foyer Parcher (Fourvière), + la Maison
Saint-Jean Baptiste, -
avec la construction d’une église à Vaulx-en-Velin
livrée au printemps 2011, pour un coût de 2,5 millions d’euros. |
Le déficit de ces opérations est
estimé à 5 millions d’euros. LE JOURNAL LE PROGRES du 27 juillet
2008 annonce le début des travaux de construction d’une église et de salles
paroissiales à Vaulx-en-Velin le 3 mai 2009. SEPTEMBRE 2008 Le mensuel diocésain Eglise à
Lyon fait le point sur l’état du Plan immobilier dont le calendrier
est ainsi réécrit : 2002 : analyse de l’existant 2003 : études prospectives 2004 : hypothèses de restructuration 2005 : études techniques, négociations des ventes,
lancement de Cap 2009 2006-2007 : démarrage des travaux 2007-2010 : réalisation des travaux Réaménagements : -
La Maison Saint-Jean Baptiste (6 avenue Adolphe
Max, Lyon 5ème) : les travaux s’achèveront au 1er
trimestre 2010. Ajouts : -
réaménagement intérieur de la cathédrale
Saint-Jean, -
rénovation de la maison natale du Curé d’Ars à dardilly, -
restauration de l’église de La Sauvegarde de la
Duchère (Lyon 9ème) après l’incendie de 2006, -
création, face à l’église Sainte-Blandine (Lyon 2ème),
d’un lieu pour accueillir les futurs résidents de la Confluence. L’équipe Cap 2009 donne dans
une édition spéciale des compléments d’information : -
Les ressources affectées au Plan immobilier sont
ainsi décrites : « donateurs, entreprises dans le cadre du
mécénat, personnes désireuses de faire un legs pour participer au financement
de l’un de ces projets ». -
Le chantier du nouveau Séminaire a bénéficié d’un
« appel spécifique ». -
Le chantier de la Maison Saint Jean-Baptiste a commencé
à l’été 2008 pour une durée de 18 mois (donc jusqu’en janvier 2010). -
La construction de l’église à Vaulx-en-Velin
s’achèvera en 2011. -
La Maison Saint-Joseph ouvre en septembre 2008
après des « travaux de réhabilitation depuis18 mois » (le
début aurait donc été en mars 2007). La presse locale signale
que : -
La Maison Saint-Irénée, place Saint-Irénée (Lyon 5ème)
accueille pour deux ans les services diocésains, pour un an le Séminaire, RCF
demeurant sur place. -
La Maison Saint-Joseph (Francheville) : sa
réouverture est annoncée pour le 16 septembre 2008. Dans son édition dominicale du 28
septembre 2008, Le Progrès relate une rencontre des responsables
associatifs utilisant les locaux du site de Sainte-Blandine avec le
représentant du diocèse : les Bâtiments de France ont demandé la
conservation de l’immeuble, dont la rénovation pourrait commencer fin 2009,
« pour y installer, entre autres, des services diocésains et
paroissiaux ». LES SITES DIOCESAINS LE SEMINAIRE SAINT-IRENEE (SAINTE-FOY LES LYON). Le Séminaire Saint-Irénée fut
construit en 1902-1903 grâce à des dons privés ; il est la propriété de
la Société Civile Immobilière de Sainte-Foy-les-Lyon
où siégent des donateurs. Le 14 novembre 1966 la
SCI fait apport de ses parts à l’Association Diocésaine avec cette
clause : le site doit servir à la formation des prêtres ou à une œuvre
apostolique. Dans le Plan immobilier de janvier
2005 le site est mis en vente, dont le produit
est estimé par le Service des Affaires Economiques à 3,5 millions
d’euros. En décembre de la même année, un compromis de vente est annoncé pour
le début 2006 : le site deviendra un centre de colloques ou des
logements ou bien une institution à caractère sanitaire et social. Puis il
est dit que 4 propositions de vente ont été faites, dont le produit est
estimé entre 6 et 8 millions d’euros, prix conforme à ceux du marché de
l’immobilier, précise-t-on. A la suite de la publication d’un
communiqué du Groupe BuildInvest, est
confirmé l’achat du site par ce groupe, sans préciser le montant de la
transaction ni les conditions de vente, si ce n’est que le site comporte des
contraintes extérieures dans son réaménagement. En septembre 2008 le groupe Builinvest doit prendre possession du Séminaire qu’il
met en vente depuis quelques mois sous le nom de « Résidence de
Neuville ». + Ce sont une centaine d’appartements
réhabilités « haut de gamme », qui vont du studio au 4
pièces avec duplex, commercialisés sous le régime fiscal des Monuments
historiques, dont la livraison est prévue en janvier 2010. + Le prix moyen de vente du m2
est de 5 200 euros. Il faut compter 215 000 euros (106 600
d’achat + 108 650 de travaux) pour un studio, 565 000 (279 500
+ 284 875) pour un 4 pièces. +
La destination de la chapelle et de son mobilier (autel, baldaquin, stalles
et orgue) n’a pas été rendue publique. L’ENSEMBLE IMMOBILIER 2 RUE JEAN CARRIES - PLACE
SAINT-JEAN L’ilôt est
constitué d’une façade (2 rue Jean Carriès) occupé
par des services diocésains, de deux façades occupées par le Collège « Aux
Lazaristes » des Frères des Ecoles Chrétiennes (cet ensemble
a été construit entre les deux guerres pour le Petit Séminaire
Saint-Jean) ; la dernière façade (place Edouard Commette) est un
immeuble privé qui n’appartient pas au diocèse. Il y a aussi quelques
appartements dans la propriété diocésaine. Dans le Plan immobilier de janvier
2005 le site est mis en vente, dont le
produit est estimé par le Service des Affaires Economiques à 6 millions
d’euros. La vente aura lieu « dans les mois à venir » aux Frères
des Ecoles Chrétiennes, est-il précisé en fin d’année. Mais en juin 2006
est annoncé qu’un bail de location avec les Frères des Ecoles Chrétiennes
court jusqu’en 2014., puis que la situation est bloquée, ensuite que la
négociation porte désormais sur « l’achat partiel ou total de
l’ensemble immobilier ». En septembre 2007 le projet n’est toujours
« pas finalisé ». A la rentrée scolaire 2008, le Collège
demeure dans ses locaux, ainsi que les services diocésains dans l’attente de
rejoindre la Maison Saint-Jean Baptiste en juin 2010. L’EGLISE ET LES LOCAUX ATTENANTS DE LA PAROISSE
SAINTE-MARIE DE LA GUILLOTIERE (LYON 7EME) En 1952, est
érigée la paroisse Sainte-Marie de la Guillotière. Son église est construite
grâce à des dons privés puis donnée à l’Association Diocésaine. Elle est
bénie le 4 mai 1958 par Mgr Marella, Nonce
apostolique en France. A la fin des années 70, existe un projet de
transformer la paroisse en « paroisse étudiante », avec résidence
des aumôniers, salles de réunion... Au début des années 90, les locaux
abritent l’aumônerie des étudiants, le mouvement Pax Christi, le Groupe
de Réflexion et de Prospective Pastorale et Missionnaire du diocèse (avec
le P.André Laforge), les « Recommençants »
et les « Communautés de foi » (avec le P.Henri
Bourgeois). Un projet commun à ces diverses structures est envisagé qui ne
verra pas le jour. D’autres services rejoignent le site (Antenne sociale,
Incroyance et Foi). A cette époque c’est aussi le siège de
l’Archidiaconé Lyon qui a quitté l’Archevêché de Fourvière. En 2000, la
paroisse est regroupée avec d’autres pour former l'ensemble paroissial de la
Guillotière, centré sur l'église Notre Dame Saint-Louis. Dans le Plan
immobilier de janvier 2005 le site est mis en vente, dont
le produit est estimé par le Service des Affaires Economiques à 4,5 millions
d’euros. Des négociations sont en cours avec deux communautés chrétiennes ;
la démolition de l’église permettant d’augmenter le prix de vente de 50%, un
permis de démolir est déposé par le diocèse ; la suppression de la
paroisse est décrétée ; elle est effective le 1er janvier
2006 ; il est rappelé que le diocèse souhaite vendre le site à une
communauté chrétienne, de rite catholique ou non. La presse locale annonce
alors qu’une école catholique achètera le site et en conservera l’église, et
que l’idée vient de la Mairie de Lyon. Le diocèse confirme que c’est bien la
Mairie de Lyon qui a proposé la vente à l’Association Sainte-Jehanne de Lestonac. En juin 2006, le permis de démolir est retiré. En septembre
2008, l’église est conservée et des travaux en cours. L’orgue, construit dans
les années 1970, a été transféré dans l’église Sainte-Thérèse de
Villeurbanne. LE TERRAIN ET L’IMMEUBLE DU 300 AVENUE JEAN JAURES
(LYON 7EME). Dans le Plan immobilier de janvier
2005, le site est mis en vente, dont le
produit est estimé par le Service des Affaires Economiques à 1 million
d’euros. Un compromis de vente avec Habitat et Humanisme est annoncé
pour fin 2005. En juin 2007, on apprend que la signature de la vente a eu
lieu le 31 octobre 2006. En septembre 2008, la Foncière Habitat et
Humanisme, propriétaire des lieux, fait effectuer des travaux, selon le
permis de construire déposé le 21 décembre 2007. LA MAISON SAINT-IRENEE, PLACE SAINT-IRENEE (LYON 5EME). Cet ensemble (terrain et immeubles)
est la propriété des Sœurs du Bon Pasteur. La partie centrale du
bâtiment, composée de l’immeuble Soufflot et d’une aile plus récente
est achetée par l’Association de la Maison Saint-Irénée, créée à cet effet,
qui la cède par la suite à l’Association Diocésaine. Y sont logés des prêtres
(prêtres âgés, enseignants…), les bureaux de services diocésains et de
mouvements, les services et studios de Radio Fourvière devenue RCF ; il y eut
un temps un Foyer de jeunes dépendant du service diocésain des vocations
(Maison Jean-Marie Vianney) ; des salles sont louées ou prêtées à des
associations, etc. Il y a quatre chapelles formant
une croix, qui représentent les quatre composantes de l’œuvre de cette
congrégation : les religieuses cloîtrées, les religieuses éducatrices,
les jeunes filles pensionnaires, le public des bienfaiteurs. Ces chapelles
servent au culte catholique et au culte orthodoxe. Les religieuses conservent pour leur usage
le bâtiment d’entrée et le cloître jouxtant les chapelles, ainsi que la
Maison dite de « Sœur Rose » sur le flan opposé des
chapelles, maison inoccupée. Dans le Plan immobilier de janvier
2005, le site est destiné à accueillir l’Archevêché (logements des évêques,
bureaux, chancellerie, etc.), le Séminaire interdiocésain et RCF qui demeure
sur place. Les occupants, prêtres résidents et bureaux, doivent quitter les
lieux avant décembre 2005. Les travaux de réaménagement ne sont pas
chiffrés ; ils sont prévus pour
début 2006, puis de juin 2006 à septembre 2008 ; ils comporteront la
démolition des parties vétustes et la réhabilitation de l’immeuble Soufflot.
Mais en juin 2006 on apprend que le coût des travaux, estimé à 10 millions
d’euros, est jugé trop élevé et que le projet doit être revu à la baisse.
Puis en mars 2007 il est annoncé que le projet de réaménagement du site est
définitivement abandonné, que RCF demeure sur place, que l’Archevêché demeure
à Fourvière ; on évoque une possibilité de vente du site. On confirme en
septembre 2007 qu’aucune décision n’est encore prise pour l’avenir du site.
C’est en juin 2008 que l’on apprend que le site accueillera les services
diocésains durant les travaux de la Maison Saint-Jean Baptiste jusqu’en 2010,
et en juillet 2008 qu’il accueillera en plus le Séminaire jusqu’en septembre
2009, le temps d’aménager le Foyer Parcher
de Fourvière, RCF demeurant sur place. En septembre 2008, les emménagements
provisoires ont eu lieu. LA MAISON SAINT-JEAN BAPTISTE (6 AVENUE ADOLPHE
MAX, LYON 5EME) C’est un immeuble du XVIIIème
siècle proche de la Cathédrale, acheté par le Syndicat Ecclésiastique qui le
cèdera par la suite à l’Association Diocésaine. Progressivement les anciens
locataires déménagent et, à part un rez-de-chaussée loué à un organisme
bancaire, l’ensemble est désormais occupé par des services diocésains, des
mouvements et quelques logements de fonction. Il existe des liaisons avec la
Cathédrale, dont celle du rez-de-chaussée est couramment utilisée. Une
ouverture en rez-de-chaussée existait autrefois pour l’accès aux services
sociaux catholiques (place Edouard Commette). Dans le Plan immobilier de janvier
2005, les travaux de réaménagement du site ne sont pas chiffrés ; ils
sont prévus pour janvier 2006, puis pour début 2007 jusqu’à septembre 2008,
avec un aménagement de la cour intérieure. Mais on apprend en mars 2007 qu’il
existe un problème avec les « Bâtiments de France », puis en
juin 2007 que, le bâti étant en « secteur sauvegardé », le
projet doit être revu et que les travaux ne s’achèveront qu’en 2009, puis en
septembre 2007 que le permis de construire a du
être modifié, enfin en juin 2008 que les travaux commenceront au second
semestre 2008, plus précisément le 4 juillet, pour s’achever à l’été 2010. En
septembre 2008, l’ensemble des services et mouvements ont quitté les lieux
pour laisser place au chantier de rénovation du site jusqu’en janvier ou juin
2010 selon les sources. Le panneau de chantier informe que l’Association
Diocésaine est maître d’ouvrage d’un chantier dont la fin est prévue en août
2010. L’Association diocésaine se fait assister d’un Cabinet pour la maîtrise
d’ouvrage. LA MAISON SAINT-JOSEPH (FRANCHEVILLE) Construit en 1926-1928 pour devenir le
Séminaire de philosophie du diocèse de Lyon, le bâtiment est la propriété du
Syndicat ecclésiastique de Lyon jusqu’à sa cession en novembre 1966 à
l’Association Diocésaine de Lyon. En 1970 il devient la maison diocésaine
d’accueil en remplacement de celle de La Rivette (Caluire). Dans le Plan immobilier de janvier
2005, le coût de la mise aux normes du site est estimé par le Service des
Affaires Economiques à 7,5 millions d’euros. Les travaux sont prévus de juin
2006 à juin 2008 (selon la conférence de presse de décembre 2005), à partir
du dernier trimestre 2006 (selon le dépliant du Service des Affaires
Economiques édité le même mois). En juin 2006 on annonce que les travaux
commenceront en septembre 2006. Le calendrier des travaux est respecté,
confirme-t-on en mars 2007. En juin 2007 on précise les travaux ont commencé
en décembre 2006 et s'achèveront bien en septembre 2008. La réouverture de la
maison aura lieu le 15 septembre 2008 ; le coût des travaux sera de 10
millions d’euros, apprend-on en juillet 2008. Le panneau de chantier informe
que, l’Association Diocésaine étant propriétaire, une SCI Saint-Joseph a été
constituée pour la maîtrise d’ouvrage. La maison réhabilitée ouvrira ses
portes en septembre 2008, comme prévu, sous le nom de « Domaine Lyon Saint-Joseph ». SAINTE-BLANDINE (LYON 2ème) Derrière les voûtes de Perrache
l’Association Diocésaine est propriétaire de terrains et d’immeubles mis à la
disposition de la paroisse Sainte-Blandine. Ce site n’est pas retenu dans
l’élaboration du Plan Immobilier. En juin 2007 on annonce une
étude-programme concernant le site. On précise, en septembre 2007, que le
site pourrait accueillir des services diocésains dans un quartier de Lyon
appelé à devenir un « lieu attractif », en septembre 2008
que ce site est destiné aux futurs résidents de La Confluence, mais
aussi, entre autres, à des services diocésains et paroissiaux. VAULX-EN-VELIN Une église a été détruite en 2002 dans
le quartier des Planches. A proximité, un nouveau quartier est appelé
à voir le jour : celui du Carré de la Soie. En juin 2007 est annoncée la
construction d’une nouvelle église dans ce quartier. Un an plus tard, en
juillet 2008, on précise que les travaux s’achèveront en 2011, puis que
les travaux commenceront le 3 mai 2009, pour un coût estimé par le Service
des Affaires Economique de 2,5 millions. En septembre 2008 a lieu
l’exposition de la maquette de la future église Saint-Thomas. LES STRUCTURES PASTORALES ARCHEVECHE Pour héberger l’Archevêché après son
départ du Palais Saint-Jean au début du XXème siècle, le
diocèse loue un bâtiment et ses jardins dans une propriété des religieuses de
Jésus-Marie à Fourvière. D’abord à titre gracieux, moyennant des
travaux d’entretien du bâti, cette location devient par la suite onéreuse. Le
bâtiment abrite le logement des évêques, leurs lieux de travail et leurs
secrétariats, les services des prêtres et religieux, la chancellerie, les
archives, etc. Le Service de la communication y fut domicilié à ses débuts,
ainsi que Radio Fourvière. En 2003 le Service des Affaires Economiques le quitte
pour rejoindre les autres services au 6 avenue Adolphe Max. Dans le Plan immobilier de janvier
2005, est annoncé le déménagement de l’Archevêché (logement, secrétariats,
services et archives) à la Maison Saint-Irénée. Mais en mars 2007 on annonce
que l’Archevêché reste pour le moment à Fourvière et que son déménagement
n’est plus dans les priorités du Plan. En septembre 2008, l’Archevêché
demeure toujours à Fourvière et des travaux de réfection intérieure ont été
entrepris. SEMINAIRE Le Séminaire interdiocésain
Saint-Irénée accueille depuis 2003 les séminaristes du Séminaire
Universitaire, propriété des Facultés catholiques de Lyon. Dans le Plan immobilier de janvier
2005, est annoncé son déménagement à la Maison Saint-Irénée. Mais en mars
2007 on annonce que, devant les difficultés rencontrées avec le Comité de
pilotage, l’équipe professorale, avec l’accord des évêques concernés,
préfèrent ne pas rejoindre la Maison Saint-Irénée mais le Foyer Parchet,
à Fourvière, propriété des religieuses de Jésus-Marie. Une structure
interdiocésaine est prévue pour l’achat et la gestion de ce bien. Le coût de
l’achat et des travaux est estimé à 10 millions d’euros, dont 6 à la charge
du diocèse. En mai 2008 est annoncée une vente aux enchères de mobiliers et
de livres du Séminaire juste avant son déménagement. Deux mois plus tard on
apprend que les travaux d’aménagement du Foyer Parchet ne seront pas
achevés à temps et que le Séminaire doit temporairement déménager à la Maison
Saint-Irénée, aux côtés des services diocésains et de RCF. Son emménagement à
Fourvière est programmé pour septembre 2009. En septembre 2008, le Séminaire
doit emménager pour une année à la Maison diocésaine Saint-Irénée, le temps
des travaux sur le site de Fourvière, dont l’ouverture est annoncée pour fin
2009. SERVICES DIOCESAINS Le Syndicat ecclésiastique achète le
bâtiment du 6 de l’avenue Adolphe Max pour y implanter la Direction des Oeuvres auparavant située rue Mulet. Puis au fur et à
mesure de la libération des lieux par leur occupants (logement et bureaux),
le bâtiment accueille des services diocésains et des mouvements. En janvier 2005 une réorganisation des
services diocésains est annoncée en même temps que le Plan immobilier. Dans
l’année 2005 est annoncé un regroupement des services par pôle avec un
coordinateur chacun ; il y aura 3 pôles : « annoncer »,
« célébrer », « servir ». On apprend en
décembre de cette même année qu’au sein du Service des Affaires Economiques
est constitué un Comité de pilotage (COPIL) pour conduire le Plan immobilier
qui prend le nom de « Cap 2009 » ; ce comité est
supervisé par le Vicaire général modérateur des services, animé par un laïc
bénévole, avec deux responsables diocésains (le Vicaire épiscopal chargé des
affaires économiques et l’Econome diocésain laïc salarié) ; le
réaménagement des trois sites est suivi chacun par un laïc bénévole, en
relation avec leurs utilisateurs ; 2 laïcs bénévoles suivent les 4
ventes ; une salariée laïque est embauchée comme assistante. Le COPIL
prépare les documents administratifs et financiers, coordonne l’activité des
trois cabinets d’architectes, organise la communication écrite
(dépliant…), informatique (site
internet), orale (conférences de presse de l’Evêque diocésain). Devant
certaines critiques parues dans la presse, en janvier 2006 l’Archevêché
confirme que ce comité pilote le Plan Immobilier avec la confiance de
l’Evêque. Pourtant en mars 2007 les modifications apportées au Plan
immobilier ne sont pas annoncées par le COPIL mais par l’Evêque au Conseil
presbytéral, ainsi que le projet du site Sainte-Blandine destiné à accueillir
des services diocésains. En septembre 2008 les services diocésains emménagent
pour deux ans à la Maison diocésaine Saint-Irénée, le temps des travaux à la
Maison Saint-Jean Baptiste dont la fin est prévue en août 2010. RCF Radio Fourvière occupa divers lieux
depuis sa fondation : Maison Saint-Joseph, Archevêché… Puis la radio
diocésaine et la structure nationale de RCF s’implantent dans la Maison
Saint-Irénée nouvellement acquise. Dans le Plan immobilier de 2005, RCF
demeure en place. Après l’abandon du projet de la Maison Saint-Irénée,
diverses hypothèses sont évoquées pour l’héberger : Sainte-Blandine, rue Jean
Carriès, l’Archevêché actuel… OFFICIALITE ET STUDIUM CANONIQUE L’Officialité et le Studium canonique,
structures interdiocésaines, occupent deux niveaux du site 2 rue Jean Carriès. Tous deux ont été oubliés dans le Plan
immobilier de 2005. Diverses solutions sont évoquées par la suite qui ne font
pas l’objet d’informations particulières. COUTS et DELAIS Voici un tableau des données générales
du plan immobilier :
En juin 2007, - il n’est pas dit si dans la nouvelle
estimation du coût des travaux ont été inclus ou non ceux de
l’étude-programme concernant le site Sainte-Blandine et de la construction
d’une église à Vaulx-en-Velin qui viennent juste d’être annoncées, - il est prévu que le déficit soit
couvert par des dons et legs et une souscription diocésaine. En septembre 2007, - les « réserves »
sont estimées à 1,5% du budget annuel, alors qu’elles étaient de 0,3% en 2002
(pour le calcul des réserves voir Livre blanc
sur les finances du diocèse de Lyon, 1992). En juillet 2008, - le coût de la construction de
l’église à Vaulx-en-Velin est estimé à 2,5 millions d’euros, - à la réalisation finale de ce Plan,
la surface des ressources immobilières diocésaines sera réduite de moitié (de
40 000 m2 à 20 000 m2), 4 sites auront été
vendus et 3 autres réaménagés : Maison Saint-Joseph, Maison Saint-Jean et le
Foyer Parcher qui n’était pas dans le Plan
initial. mise en ligne
le 25 octobre 2008 |
[1] « La Maison épiscopale
occupera ainsi un site emblématique, à proximité du tombeau de Saint Irénée ».
Les services diocésains sont alors dispersés sur plusieurs sites.
[2] Il est précisé que pour le site
de Sainte-Marie, « la conservation de l’église entraînerait une
moins-value de 50% ».
[3] Ces chiffres, ainsi que ceux de
différentes évaluations des charges de personnel, ayant étonné certaines
personnes, des précisions sont nécessaires (voir Libre
blanc sur les finances du diocèse de Lyon paru en 1992 et d’autres
données dans la 2ème partie Analyses).
Decourt Georges, octobre 2008