Prêtres Ouvriers
Lyon 1945-1966
(à
compléter)
DESGRAND René |
Né
en 1921. Ordonné
prêtre en 1945 pour le diocèse du Puy. Il
devient membre du Prado. Travaille
en 1946 (ou 1947) à l’usine Durrschmidt de
Villeurbanne En
1954 reste au travaille. Il
se marie. Il
est secrétaire départemental de la CGT jusqu’en 1965. Il
est élu conseiller général du Rhône en 1973. En
1977 il est candidat à la mairie de Villeurbanne. Décède
en 1979. Depuis 1991 une rue de Villeurbanne porte
le nom de René et Lucette Desgrand. |
FAURE Claude |
Né
en 1923. En
1943 dans le cadre des Chantiers de jeunesse travaille aux aciéries de
Saint-Chamond dans la Loire. Ordonné
prêtre en 1949 pour le diocèse de Lyon. Il
est nommé vicaire de la paroisse de Saint-Genest-Lerp
près de Saint-Etienne. En
1955 il rejoint l’équipe de prêtres de la Mission de France à Givors. En
1957 il est nommé à la paroisse Sainte-Thérèse de Villeurbanne nouvellement
rattachée au diocèse de Lyon. Reçoit
l’autorisation du cardinal Gerlier de partir travailler en 1957 dans une
usine de métallurgie de Villeurbanne. Après
la lettre du cardinal Pizzardo de l’été 1959,
reçoit l’accord des autorités diocésaines pour rester au travail dans un
métier plus « social ». Il
entre à l’Hôpital Saint-Luc, de statut catholique au service des grands
brûlés. En
1966 il travaille à mi-temps au bloc opératoire de l’hôpital et mi-temps à
Paris-Rhône. Il
est alors envoyé comme PO. En
1967 il travaille à plein-temps à Paris-Rhône. Il
décède en 2011. |
GOUTTEBARGE Joseph |
Né
en 1924 aux Salles près de Noirétable dans la Loire. Entre
en 1941 au séminaire de Lyon. En
1944 va au séminaire de la Mission de France dirigé par Louis AUGROS. En
1946 accomplit son stage en usine à Givors à Fives-Lille.
Il loge en dehors de la cure. Fin
1947 revient au séminaire. Ordonné
prêtre par Mgr Ancel à Givors en 1949 pour le
diocèse de la Mission de France. Est
nommé vicaire à la paroisse Saint-Ennemond de
Saint-Etienne. Travaille alors quelques heures par jour chez un artisan. Fin
1951 il entre comme manœuvre à la fonderie Barrouin. Se
syndique à la CGT et en 1952 est élu délégué du personnel. Le
7 mars 1954, six jours après la « condamnation de Rome » il est
réélu délégué du personnel. La presse locale souligne alors son statut de
prêtre ouvrier. Le
14 mars, le cardinal, dans une déclaration publique, lui adresse un blâme. Le
2 avril le cardinal Gerlier sursoit à sa sanction. Il
reste au travail. En
1958 il se marie. En
1960 il travaille au laboratoire de la fonderie. Il
décède en 1964 et n’a pas de funérailles religieuses. En
1982 son nom est donné à une rue de Saint-Etienne. |
GUILLAUME Jean |
Né
en 1917. Il
est prisonnier de guerre en 1940. Ordonné
prêtre en 1947 pour le diocèse de Lyon. Nommé
vicaire à la paroisse Notre-Dame-Saint-Louis de Lyon, aumônier d’équipes de
JOC et d’ACO. En
1953 entre au noviciat du Prado. En
1954 il vit en communauté dans le quartier de Gerland
avec Mgr Ancel et deux frères du Prado. Il
travaille alors 3 heures par jour dans une petite entreprise, suivant ainsi
les directives romaines. En
1962 est nommé curé de paroisse à Gerland et arrête
de travailler. En
1966 est envoyé comme PO et devient manutentionnaire aux Nouvelles Galeries
de Bron, tout en demeurant aumônier d’ACO. En
1967 prend des responsabilités à la CGT. En
1977 il fait valoir ses droits à la retraite. Il
devient conseiller juridique CGT au Tribunal des Prud’hommes de Lyon. Il
décède en 1991. |
MAGAT Louis |
Né
en 1920. Ordonné
prêtre en 1943 pour le diocèse de Lyon. Travaille
en 1949 (ou 1950). Reste
au travail en 1954 |
COMBE Maurice |
Né en 1914 à Saint-Etienne. Malade, il doit interrompre ses études au Séminaire de Lyon,
de 1936 à 1940 : il est soigné en sanatorium. Ordonné prêtre en 1941 pour le diocèse de Lyon. Il prépare une licence de lettres classiques et devient
professeur au collège catholique des Minimes à Lyon. Il interrompt l’enseignement pour maladie de 1946 à 1949. Il reçoit l’autorisation du cardinal Gerlier de suivre une
formation accélérée pour devenir ajusteur, en février 1949. En août 1949 il entre comme ajusteur dans une usine du groupe
Schneider (SFAC). Il se syndique à la CGT en décembre 1949. Il est élu au Comité d’entreprise en 1951 comme suppléant et
bientôt titulaire. Il devient secrétaire général du Comité central d’entreprise
du groupe. En 1954 il reste au travail. En 1964 il fait partie des licenciés de la SFAC. Il commence alors une thèse à l’Ecole Pratique des Hautes
Etudes sous la conduite de Chombard de Lauwe. En 1968 il soutient sa thèse sur les comités d’entreprise,
publiée en 1969 sous le titre L’Alibi.
Vingt ans d’un Comité central d’entreprise. Il termine sa vie auprès d’une communauté de religieuses
proches du monde ouvrier. Il décède en 2008. Au cours de ses funérailles à la Bourse du
Travail de Saint-Etienne sont entendus des passages du Magnificat et du chant de l’Internationale. |
MORETTON Joannès |
Né
en 1926. Ordonné
prêtre en 1952 pour le diocèse de Lyon. En
1957 nommé sur la paroisse Sainte-Madeleine des Charpennes
de Villeurbanne comme aumônier JOC sans être vicaire, avec projet de partir
travailler. Après
discussion avec des prêtres et membres de l’A.C.O., entre dans l’entreprise
d’ébénisterie d’un paroissien de Croix-Luizet à
Villeurbanne. Après
la lettre du cardinal Pizzardo de l’été 1959,
reçoit l’accord du cardinal Gerlier, du nouvel auxiliaire Mgr Villot et de Michel Vial, directeur des œuvres et futur
évêque de Nantes, pour rester au travail dans un secteur plus
« social », sans en parler à personne. Travaille
à mi-temps dans l’ébénisterie et mi-temps à la Sécurité Sociale. En
1962 travaille à plein-temps à la Sécurité Sociale. En
1966 envoyé comme PO. |
PACALET Robert |
Né
en 1915. Ordonné
prêtre en 1940 pour le diocèse de Lyon. Entre
à la Mission de France. Travaille
à Givors. Reste
au travail après 1954. Envoyé
comme PO en 1966. Décédé
en 1991 |
PORTAL Charles |
De
1949 à 1957 il travaille aux Hauts Fourneaux de Chasse dans le Rhône. En
1967 il est enquêteur pour la Ville de Vénissieux puis pour l’O.R.T.F. En
1977 il prend sa retraite et devient vendeur dans un tabac. En
1988 il arrête de travailler. |