Société
de la Croix de Jésus
1816
Claude Marie
Bochard
1759-1834
Le Cardinal FESCH a pour projet de créer les Missionnaires de France dans une
structure qui comporterait un grand séminaire lié aux Petits Séminaires des
Roches et de Saint-Jodard, une maison d’études des Ecritures et de la Tradition
(Ecole des Hautes Etudes Ecclésiastiques), une maison de retraite spirituelle
pour laïcs, et une maison de retraite pour prêtres âgés.
En 1803 une première mise œuvre autour du curé
de la paroisse nouvellement dédiée à saint Bruno échoue.
En 1806 il achète une des maisons de la
Chartreuse du Lys Saint-Esprit à La Croix-Rousse.
En 1807 il fait appel à l’abbé Rauzan, prêtre de
Bordeaux, revenu d’exil.
En 1809, avec la suppression des ordres
missionnaires par le décret de Schoenbrun du 26 septembre, l’abbé Mauzan quitte
Lyon et devient chapelain de l’Empereur.
En 1810, puis en 1812 et 1813, le Cardinal
rachète trois autres lots de l’ancienne chartreuse et y réside d’ailleurs
quelques mois.
En 1814, avec la
chute de son neveu Napoléon, le Cardinal FESCH quitte le diocèse et transfère
ses pouvoirs à ses trois vicaires généraux : Courbon, Renaud et BOCHARD.
Claude Marie BOCHARD naît à Poncins (Ain) en
1759.
Il étudie au Collège de Bourg, puis au Grand
séminaire de Lyon.
En 1776 il part étudier au Collège Louis-le-Grand
à Paris où il intègre la Communauté de Laon. Il songe alors à fonder une
congrégation qui prendrait le relais des Jésuites supprimés par le Pape Clément
XIV en 1773
L’archevêque de Lyon, Mgr MALVIN de MONTAZET,
lui refuse l’incardination au diocèse de Paris et en 1783 il est ordonné prêtre
du diocèse de Lyon.
En 1784 il retourne à Paris ; il soutient
une thèse de doctorat en théologie à la Sorbonne.
Il devient Vicaire général de Sées qu’il doit
quitter en 1790 pour venir se cacher à Poncins. Fait prisonnier, il parvient à
rejoindre en Suisse son oncle, vicaire général de Saint-Claude. En 1792 il
revient en France pour assurer des ministères plus ou moins secrets dans les
diocèses de Saint-Claude et de Lyon. Pendant cette période il compose un ouvrage
sur l’Apocalypse, qui sera édité en 1826 sous le titre Cinquième âge de l'Eglise, extrait d'une dissertation sur ses
sept âges selon. L'Apocalypse. En 1805, il publie les deux
tomes de Jules Chrétien, ou Dialogues sur
les principes et les plus essentielles pratiques du chrétien. A l'usage des
gens du monde. Règlement de vie ou précis des désirs moraux, suite aux
dialogues chrétiens. Courts extraits sur l'esprit de l'antiquité, touchant les
principes et les pratiques du chrétien.
En 1808, alors qu’il est curé de Bourg, il est
appelé par le Cardinal FESCH pour remplacer le vicaire général Cholleton qui
vient de décéder. Il est chargé des petits séminaires et des congrégations
religieuses.
Avant de partir, le 22 avril 1814 le Cardinal
FESCH interdit toute fondation ou innovation en son absence.
BOCHARD confie alors son projet de regrouper des
prêtres « qui pussent former une
société aptes à embrasser toutes les œuvres, les missions, l’éducation, la
direction, les collèges, la théologie même » (ZINDT) à l’abbé Nicolas
de La Croix d’Azolette, directeur au Grand Séminaire Saint-Irénée, ancien
supérieur des Petits Séminaires d’Alix puis de L’Argentière, qui deviendra en
1823 vicaire général de Belley, en 1826 évêque de Gap, en 1840 évêque d’Auch, se
retirera en 1858 à Lyon où il décèdera en 1861.
Le 27 août BOCHARD écrit au Cardinal FESCH à
Rome pour lui signaler l’urgence qu’il y a à retenir les séminaristes
diocésains, que les Lazaristes, les Sulpiciens ou les Pères de la Foi cherchent
à attirer dans leurs sociétés respectives, et donc à « créer dans le diocèse même une association
pour les missions et les bonnes œuvres qui offrirait un asile aux bons sujets
qui voudraient absolument entrer dans quelque congrégation » sur le
modèle des Joséphites fondés en 1643 par Jacques CRETENET. (ZINDT, p.14)
Pensée
Pieuse
Afin de recruter discrètement des séminaristes
pour son projet, il rédige une brochure explicative, Pensée Pieuse, qui circule au Grand Séminaire Saint-Irénée dès octobre
1814. L’argumentation part du diagnostic suivant :
Dans
le triste état de désolation où se trouve la sainte Église, après un siècle
d'impiété où toute chair a corrompu sa voie, et l'irréligion pénétrée dans tous
les lieux et presque dans toutes les classes de la société, dont elle s'est
comme emparée ; car en ouvrant bien les yeux, qui ne juge pas que la
société entière est plutôt irréligieuse aujourd'hui que chrétienne ? Dans une
si pénible situation, qui, d'ailleurs, ne promet point si tôt d'heureuse fin,
tant le mal semble enraciné et l'opinion publique qui l'a protégé profondément
gâtée, que deviendront les choses, si la main toute-puissante d'une
miséricordieuse Providence n'amène bientôt parmi nous quelqu'une de ces œuvres
miraculeuses par lesquelles, plus d'une fois, le ciel a changé le inonde ?
(ZINDT, p.13)
Puis, ayant rappelé la mission des apôtres,
d'Ignace de Loyola et de Vincent de Paul, vient un appel au lecteur :
Et
vous, mon frère, qui lisez ces mots, que vous en semble ? Que vous en dit votre
cœur qui est pieux ? Serait-il muet quand toute âme sensible gémit, quand tout
bon chrétien se désole et pleure à la vue de tant de maux que rien ne répare
encore dignement ? Et si le Seigneur vous choisissait, en ce moment, pour
l'un de ses apôtres et vous réservait pour l'une de ces œuvres que prépare
peut-être sa divine sagesse pour la réforme si nécessaire à nos déplorables
mœurs, qu'en dirait votre âme étonnée ? Serait-elle vive et prompte à obéir à
la céleste volonté ? Ne repousserait-elle pas la voix qui l'appellerait et
le don sacré du Seigneur qui l'inviterait par une grâce si singulière ?
Voyez, examinez bien ; ah ! si l'ange de Dieu frappait à votre porte, s'il
vous offrait un si sublime apostolat ; oh ! sachez lui répondre avec la plus
profonde humilité : Ange du Seigneur, que puis-je ? Je ne puis rien ;
cependant je ne repousse rien, qu'il me soit fait selon le cœur et la sainte
volonté de mon Dieu.
(ZINDT, p.13)
Cette même année Jean-Claude COURVEILLE, ancien
séminariste de Verrières qui n’a pas reçu l’autorisation d’être incardiné au
diocèse de Mende, entre au Grand Séminaire Saint-Irénée : il a reçu
l’inspiration d’une Société de Marie
pour combattre « ce siècle
d'impiété, d'immoralité et de révolution ». Il reçoit l’appui de BOCHARD, chargé des congrégations religieuses
dans le diocèse.
En 1815, lors de son rapide passage à Lyon
pendant les Cent jours durant le mois de mai, le Cardinal FESCH propose que le
modèle de la société voulue par BOCHARD soit celui des Oblats de Saint-Ambroise
fondés par Charles Borromée à Milan en 1578.
Le 2 août les Vicaires généraux approuvent le
projet du Cardinal, qui demande que les candidats viennent se former à Milan.
BOCHARD propose que la formation se fasse à Lyon dans l’esprit des Oblats de
Saint-Ambroise.
En 1816, le 29 février, les Vicaires généraux de
Lyon vendent à BOCHARD les biens du Cardinal : les maisons des Chartreux
pour servir à « une œuvre religieuse
sous la règle donnée par saint Charles à sa congrégation de Saint-Ambroise, règle
dite des trois saints », les propriétés d’Alix et Verrières pour
servir de petit séminaire, d’autres encore à Aveize et Haute-Rivoire…
(BABOLAT). Ces acquisitions seront approuvées par le roi Charles X en 1824 et
remises au diocèse de Lyon en 1825.
Le 26 mai est présentée aux Vicaires généraux la
demande de reconnaissance canonique de la Société
de la Croix de Jésus, rédigée par BOCHARD lui-même, qui s’achève
ainsi :
Nous
supplions humblement et demandons,
-
Premièrement, que vous daigniez nous agréer pour la grande œuvre ci-dessus
indiquée, et nous autoriser à former, selon le cœur de Dieu, une association
religieuse qui se dévoile tout entière, à l'instar de la congrégation de
Saint-Ambroise, instituée par Saint Charles à Milan, et qui en a tiré de si
grands fruits pour son diocèse, dont elle est encore aujourd'hui l'âme et le
soutien.
-
Secondement, qu'il nous soit permis de nous réunir ainsi sous les institutions,
constitutions et règles de ladite congrégation, mais sous la dénomination de
société ou association de la Croix de Jésus et sous le vocable de Saint-Irénée,
ce grand docteur de l'Eglise, l'un des plus illustres pontifes de Lyon, ainsi
que sous la protection des vénérables évêques Saint-Charles et Saint-Ambroise,
en union aux Cœurs de Jésus et de Marie.
-
Troisièmement, qu'on veuille bien nous désigner un premier supérieur ou préposé
général, et l'autoriser pour cette première fois à gouverner la société de
suite pendant les premiers cinq ans.
-
Quatrièmement, enfin, nous demandons à solenniser sous le rite de grand
solennel, les fêtes de la Croix et de Saint-Irénée, avec le jeûne au pain et à
l'eau le Vendredi-Saint.
(ZINDT, p.16)
Le 11 juin est fondée la société et l’abbé De La
Croix d’Azolette est nommé « préposé
général ».
Le 17 juin l’abbé MIOLAND est nommé directeur de
la Maison des Chartreux : il devient supérieur de la société durant l’été.
Le 23 juillet, COURVEILLE, Marcel CHAMPAGNAT,
son ancien condisciple de Verrières, Jean-Claude COLIN et neuf autres jeunes
prêtres promettent devant la Vierge de Fourvière de fonder la Société de Marie de Lyon. A l’automne
COURVEILLE est nommé vicaire à Verrières : il loge au Petit Séminaire,
sous la dépendance de la Société de la
Croix de Jésus, tandis que CHAMPAGNAT est nommé vicaire à La Valla dans le
Gier.
Le 6 octobre, BOCHARD vicaire général, De La Croix d’Azolette
et MIOLAND du Grand Séminaire Saint-Irénée et deux professeurs du Petit
Séminaire de L’Argentière accueillent les 11 premiers séminaristes. Sont déjà
présents aux « Chartreux » plusieurs prêtres, dont André COINDRE
et Mayol de Lupé. Peut
commencer aux « Chartreux »
une vie de communauté, certes non religieuse, mais liée par la cohabitation, la
prière commune, des règles de vie partagées, des travaux et un ministère
semblable. Les prêtres sont chargés des prédications, retraites, missions,
séminaires, collèges, écoles... Ils font vœu d’obéissance et de stabilité au
« préposé général » qui
peut les en dispenser. Ils ne font pas vœu de chasteté mais ont fait promesse
de chasteté pour recevoir les ordres majeurs. Ils ne font pas vœu de pauvreté.
Les premières activités des Pères de la Croix de Jésus sont des retraites prêchées aux petits
séminaires : L’Argentière, Verrières, Alix, Meximieux, une mission à
Saint-Sauveur-en-Rue. Puis des prêtres entrent dans la société, des
séminaristes au noviciat, dont Jean Antoine BISSARDON, qui deviendra en 1833 le
premier supérieur de la Société des
Prêtres de Saint-Irénée.
En 1817, tandis que BOCHARD cherche à convaincre
COURVEILLE d’unir ses disciples à sa société, CHAMPAGNAT met sur pied avec deux
disciples une première maison des Petits
Frères de Marie. Sur le même modèle d’autres écoles se créent comme celle
des Petits Frères de Charlieu. Ne
parvenant pas à obtenir une reconnaissance officielle, COURVEILLE cherche en
vain une reconnaissance dans le diocèse du Puy.
Bientôt BOCHARD parvient à faire intégrer les
maisons de Petits Frères de Charlieu,
de Feurs et de Panissières dans la Société
de la Croix de Jésus.
En 1822 il installe deux noviciats en plus de
celui de Lyon : pour l’Ain dans sa propriété de Ménestruel sur la commune de
Poncins, pours la Loire à Lupé dans lane propriété de l’abbé Mayol de Lupé.
Cette même année, André COINDRE quitte la
Société et reçoit le 20 septembre l’autorisation de l’évêque du Puy de fonder à
Monistrol-l’Evêque (Monistrol-sur-Loire) la société des Missionnaires du Sacré-Cœur.
Depuis le départ du
Cardinal FESCH le diocèse de Lyon est administré par ses trois vicaires
généraux. Deux partis s’opposent au sein du diocèse, incarnés d’un côté par le
curé de Saint-Nizier, l’abbé BESSON (Mémoire sur
l’exercice actuel de la juridiction ordinaire dans le diocèse de Lyon, 1821), et son vicaire Wurtz, qui cherche à mettre un
terme à l’ère FESCH, de l’autre par BOCHARD.
A la
demande du Roi Louis XVIII et de son gouvernement, le 28 novembre 1823
le nouveau pape Léon XII rappelle au Cardinal FESCH qu’il ne peut pas
administrer le diocèse par le biais de ses anciens vicaires généraux, et le 22 décembre nomme Mgr Des PINS administrateur apostolique du diocèse de Lyon, qui a le soutien de
BESSON et de la Congrégation des
Messieurs. Mgr Des PINS demande à BESSON, qui
vient d’être nommé évêque de Metz mais n’est pas encore sacré, de prendre en
son nom possession du siège : le 7 février 1824 celui-ci est reçu par le
Chapitre et le vicaire général BOCHARD, qui lui signifie son amertume et
annonce son retrait dans son pays natal de Poncins dans l’Ain. Le 18 février
1824 Mgr Des PINS arrive à Lyon.
Mgr Des PINS délie de leurs vœux tous les membres de la Société
de la Croix de Jésus
de son diocèse. L’école de Charlieu ferme en juin 1824, celles de Feurs et
Panissières poursuivent leurs activités quelque temps. Le noviciat de Lupé
devient école. Les prêtres de la maison des Chartreux se dispersent. Seule
reste la maison de Ménestruel.
BOCHARD doit alors
réorganiser la Société de la Croix de
Jésus qui n’existe plus que dans le diocèse de Belley, récemment rétabli.
Le trop faible nombre de prêtres ne permet plus des élections canoniques
convenables. Les frères devenus majoritaires sont scindés en deux : les
Frères enseignants qui font le catéchisme et l’école et élisent leur Frère
directeur, les Frères servants chargés des questions matérielles.
Bientôt
les Frères dirigent de nombreuses écoles dans le diocèse de Belley à Poncin,
Châtillon-les-Dombes, Cerdon, Pont-d'Ain, Montluel, Manziat, Genay,
Neuville-sur-Ain, Saint-Trivier-en-Dombes et Ambronay, et dans le diocèse de
Saint-Claude à Lect.
Critiqué par le parti FESCH toujours actif
dans le diocèse, Gaston Des PINS dénonce à Rome les activités souterraines de
l’ancien vicaire général BOCHARD. Le 26 novembre 1826, Léon XII demande à
l’évêque de Belley de rappeler à l’ordre l’abbé BOCHARD, qui, ne reconnaissant
pas l’autorité de l’administrateur apostolique mais celle de l’archevêque en
titre, est accusé de schisme. Conseillé par son vicaire général, l'abbé De La
Croix d'Azolette, ancien Préposé Général
de la Société de la Croix de Jésus,
l’évêque répond le 12 février 1827 en prenant la défense de BOCHARD et le
dédouane de toute activité sectaire avec sa société.
En 1832, BOCHARD fonde avec sa nièce
les Sœurs de la Croix de Jésus pour
les écoles de filles.
Plusieurs projets de fusion des Pères de la
Société demeurant encore dans le diocèse de Lyon échouent, entre autres celles
avec la Société du Sacré-Cœur du Père
COINDRE.
Mgr Gaston Des PINS
reconnaît le 4 octobre 1833 une société de missionnaires diocésains installés
aux « Chartreux » sous le
nom de Pères associés de Saint-Irénée.
En 1834 BOCHARD décède.
En 1865 les Sœurs de la Croix de Jésus deviennent
autonomes et sont reconnues par l’évêque de Belley : elles s’installent à
Groissiat. Elles dirigent les écoles à Arandaz, Bohas,
Breignes, Cleyzieu, Groissiat, Ménestruel, Poncin, Pouilly-Saint-Genis,
Romanèche, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Just, Tramoyes, Villieux.
A la fin du XIXème siècle les Pères de la Croix de Jésus intègrent le
clergé du diocèse de Belley ; en 1930, la Société
des Frères de la Croix de Jésus qui a essaimé au Canada disparaît.
Quelques-uns de ses membres rejoignent les Clercs
de Saint-Viateur en France et au Canada.
DOCUMENTS
-
CORSAIN (de), 1834, Notice historique sur M. Bochard, grand vicaire du diocèse
de Lyon
- COLOMBET, F.Z.,
1844, Cl. M. Bochard, Grand
Vicaire du diocèse de Lyon, Revue du
Lyonnais, pp.234-237
- ZIND Pierre, 1969, Les nouvelles
congrégations de frères enseignants en France de 1800 à 1830, thèse à
l’Université de Lyon (extraits)
CHAPITRE IV. A L'ORIGINE DES SOCIÉTÉS DE LYON ET DE BORDEAUX
1. Notion de «
société » religieuse sous la Restauration
2. LE CARDINAL
FESCH, CLAUDE-MARIE BOCHARD ET LA SOCIÉTÉ DE LA CROIX DE JÉSUS
a) Premiers projets
du cardinal Fesch
b) Claude-Marie
Bochard et ses projets
e) Recrutement de
candidats
d) Synthèse des
projets du cardinal Fesch et de Claude-Marie Bochard
e) Fondation de la
Société de la Croix de Jésus (11 juin 1816)
f) Premiers
développements
3. JEAN-CLAUDE
COURVEILLE ET LA SOCIÉTÉ DE MARIE DE LYON, MARCELLIN CHAMPAGNAT ET LES PETITS
FRERES DE MARIE
a) Jean-Claude
Courveille et la révélation du Puy
b) Jean-Claude
Courveille au Grand Séminaire de Lyon
c) Marcellin
Champagnat
d) Recrutement des
Maristes
e) Fondation de la
Société de Marie de Lyon (23 juillet 1816)
f) Marcellin
Champagnat fonde les Petits Frères de Marie
g) Premiers
développements des Petits Frères de Marie
4. Chaminade et la
Société de Marie de Bordeaux
5. Vue D'ensemble
Des Trois Sociétés
CHAPITRE VIII. LA SOCIÉTÉ DE MARIE LYONNAISE ET LES AUTRES FONDATIONS
DIOCÉSAINES
1. ESSOR DES PETITS
FRÈRES DE MARIE
a) La « congrégation
» de Lyon
b) Première
organisation intérieure
c)Développements
très lents
d) Les soupçons de
l'Académie
e) Les Petits Frères
de Marie dans le premier chef-lieu de canton
f) Première
inspection académique (1822)
g) Crise de
recrutement et curieux dénouement
2. UNE FIÈVRE DE
FONDATIONS DE FRÈRES ENSEIGNANTS DANS LE DIOCÈSE DE LYON
a) Courveille fonde
la première branche féminine de la Société de Marie lyonnaise
b) Jean-Claude
Courveille fonde des Petits Frères à Épercieux (Loire)
c) Hésitations de
l'inspecteur d'Académie sur la conduite à tenir
d) Les Petits Frères
de Grizard
e) Claude-Marie
Bochard veut réunir toutes les nouvelles fondations de Petits Frères
f) André Coindre et
Étienne Rouchon collaborent à la fondation des Frères des Sacrés Coeurs de
Jésus et de Marie (1821)
g) Les Petits Frères
de Rouchon après leur sécession
h) La Société du
Sacré-Cœur d'André Coindre
3. DÉNOUEMENT DU
CONFLIT BOCHARD-CHAMPAGNAT
a) Sous la menace de
l'interdit
b) Destruction de la
société de la Croix de Jésus dans l'archidiocèse de Lyon
c) Reconnaissance
canonique des Petits Frères de Marie (1824)
4. CONCLUSION
CHAPITRE XIII. LES CRISES DE LA RÉGION LYONNAISE
1. ÉCHEC DES FRÈRES
DE SAINT-JOSEPH DES DIOCÈSES DE SAINT-CLAUDE ET DE BELLEY
a) Gabriel Taborin
b) Les Frères du
diocèse de Saint-Claude
c) Échecs successifs
d) Fusion éphémère
des Frères de Saint-Joseph avec les Frères de la Croix de Jésus
e) Jalons d'une
renaissance
2. LES FRÈRES DE LA
CROIX DE JÉSUS
a) Organisation
interne
b) Expansion des
Frères de la Croix de Jésus
c) M. Bochard
gravement accusé
d) Mgr Devie défend
M. Bochard
3. LA SOCIÉTÉ DE
MARIE EN 1824
a) Intrigues dans
l'archidiocèse de Lyon
b) L'Hermitage de
Notre-Dame
c) Le premier
prospectus
d) Sœurs et Pères
Maristes
e) Règles
fondamentales
4. ÉCHEC DE
L'AUTORISATION LÉGALE DES PETITS FRÈRES DE MARIE (1825)
a) Premiers statuts
b) Approbation des
statuts mais non obtention de l'autorisation légale
5. CRISE PROFONDE DE
LA SOCIÉTÉ DE MARIE DE LYON
a) La volonté de
puissance s'empare de J.-C. Courveille.
b) Crise financière
et grave maladie de M. Champagnat
c) Défaitisme et
enquête épiscopale
d) M. Courveille
sombre dans le vice (1826)
e) M. Courveille
fonde une nouvelle congrégation
f) Désarroi chez les
Petits Frères de Marie
6. DIFFICULTÉS DE LA
SOCIÉTÉ DES SACRÉS COEURS DE JÉSUS ET DE MARIE
a) Réorganisation de
la Société
b) Dispersion des
Pères et départ du Fondateur
c) Mort d'André
Coindre et incapacité de son successeur
7. CONCLUSION
CHAPITRE XVIII. LES ÉCOLES NORMALES DE LA RÉGION LYONNAISE
1. Les Écoles
Normales de l’Isère
2. LES PETITS FRÈRES
DE MARIE (Loire)
a) L’administration
de la Loire favorise les congrégations
b) Rapport du
recteur sur les Frères
c) Nouvelles
démarches pour faire autoriser les Petits Frères de Marie
d) L'Hermitage
proposé comme École Modèle de la Loire (1830)
e) Le Conseil d'Étal
réclame de nouvelles modifications statutaires
f) Arrêt de la
procédure d'autorisation et réorganisation des autres branches de la Société
3. MÉNESTRUEL ET
CLAUDE-MARIE BOCHARD (Ain)
a) M. Bochard expose
ses réalisations et ses intentions
b) La « Pension » de
Ménestruel espérait devenir École Normale Supérieure
c) Le recteur de
l'académie exprime des réserves
4. LOUIS QUERBES ET
LES CLERCS DE SAINT-VIATEUR (Rhône)
b) Première idée de
fonder une congrégation
c) Louis Querbes
projette une « maîtrise »
d) Réactions de
l'administration diocésaine
e) Premières
réalisations et premiers statuts
f) Louis Querbes
commence les démarches d'autorisation
g) Les statuts en 43
articles de 1829
h) Refus
d'autorisation
i) Louis Querbes
emprunte partiellement les statuts des Frères d'Amiens
j) Le curé de
Vourles à Paris
k) Blâme de Mgr
Gaston de Pins
l) L'ordonnance du
10 janvier 1830
m) Revirement des
dispositions épiscopales
5. CONCLUSION
-
BONNEVIE
Maryse, 1996, Les
Ecoles Congréganistes du département de l’Ain au XIXè siècle
(1801-1904)
-
LAPERRIERE Guy,
1996, 1999, Les congrégations
religieuses, de la France au Québec. 1880-1914, deux tomes
- MAS
Gabriel, 2007, Le cardinal de Bonald et la question du travail (1840-1870),
thèse Université Lyon 2, chapitre 4
- BABOLAT Georges, Le Cardinal
Fesch et la Maison des Chartreux à Lyon
-
voir notices sur le Cardinal
FESCH, la Société
des Prêtres de Saint-Irénée, André
COINDRE, Marcellin
CHAMPAGNAT, Louis
QUERBES…
g.decourt